Geopolintel

Syrie, la controverse pétrolière

vendredi 18 décembre 2015

Londres s’engage dans la bataille contre Daech et ses premiers objectifs sont pétroliers… puits, production, transports ! L’on se demande bien pourquoi – sempiternelle question – il aura fallu si longtemps, plus d’un an, pour frapper l’État islamique au portefeuille et commencer à tarir l’une de ses principales sources de revenus, le brut extrait des entrailles des déserts syro-irakiens [1].

À croire que les Russes ont soulevé là un sacré lièvre. Lièvre courant que la soi-disant coalition occidentale anti-takfiriste ne peut plus désormais faire semblant d’ignorer. Toutefois ce réveil tardif est puissamment révélateur des mensonges par silence et omission dont les opinions ont été abreuvées ces deux dernières années. Mensonges et escamotages qui en disent long sur la duplicité des coalisés américano-euro-arabes et leur complicité avec les grandes compagnies djihadistes à la manœuvre dans la guerre terroriste.

Et c’est toujours un sujet d’émerveillement que de constater l’infini capacité d’encaissement des démocraties actuelles où très visiblement il n’existe plus aucune réelle opposition au Système. Opposition qui serait en principe susceptible de soutenir des campagnes d’indignation suffisamment fortes pour faire tomber des gouvernements faillis, pris la main dans le sac à trucages. Mais telle n’est pas le problème » de ces oppositions qui ne visent pas tant à un changement de paradigme politique qu’à grimper au plus vite les marches du pouvoir.

Autant dire qu’il existe un consensus, soit une véritable communion, entre des médias complices – parce qu’appendice des castes dirigeantes – et des oppositions Potemkine, c’est-à-dire de pure façade et en trompe l’œil. Or ce n’est pas d’alternance politicienne dont les peuples occidentaux ont besoin, mais de changements radicaux… c’est-à-dire d’accomplir une véritable Révolution dans les Affaires publiques, celle de l’honnêteté et de la transparence minimale. La médication que le monde occidental à l’agonie requiert est à ce titre une « Guerre sainte » destinée, entre autres, à l’expulsion prioritaire et sans retour des coquins, des copains, des maquignons et des menteurs pathologiques, bref un véritable Djihad de la Vérité. Mais qui ne déplore aujourd’hui que l’obscurité et la confusion partout règnent en maîtres ?

Une croisade de la Vérité

Bien sûr Vladimir Poutine ne va jusqu’à dire où aboutit à l’arrivée le pétrole grâce auquel l’État islamique remplit ses coffres et finance ses guerres sanguinaires. Il est des idoles qu’il vaut mieux ne pas défier. Néanmoins le président russe n’hésite pas à clamer : « Probablement Allah a-t-il décidé de punir la clique au pouvoir en Turquie en la privant de son bon sens et de sa raison… Si certains imaginent que l’on peut commettre impunément des crimes de guerre, tuer notre peuple et partir quitte, en subissant seulement un blocus sur les importations de tomates, ou quelques restrictions sur des projets de construction ou d’autres industries, ils vont être déçus ! ». Le ton monte. Et les Américains se retrouvent eux également les fesses entre deux chaises devant à la fois soutenir leurs alliés turcs et refroidir la machine belliciste avant qu’elle ne s’emballe définitivement. Déjà un bombardement aurait eu lieu sur un camp de l’armée régulière syrienne. La coalition américaine récuse toute implication dans cette action meurtrière. Qui alors ? L’on sait Ankara coutumier de violations des espaces aériens irakien et syrien et des bombardements furtifs sur les positions kurdes du PKK, quand ce ne sont pas celles des Unités de protection du peuple, les YPG alliés et chouchous de Washington. La guerre à bas bruit, la guerre qui ne dit pas son nom ?

Du coup Moscou accélère l’équipement de la République islamique d’Iran en systèmes anti-aériens S-300, de quoi provoquer une syncope chez M. Netanyahou… réactiver à ciel ouvert l’Alliance stratégique qui lie étroitement Tel-Aviv et Ankara, et ce, malgré les péripéties théâtrales qui opposèrent les deux capitales lors de l’épisode du Mavi Marmara, ce navire humanitaire turc sauvagement abordé en mai 2010 par des commandos de marines israéliens.

Comme on ne peut que le déplorer, l’escalade des tensions se poursuit au Levant et pas uniquement sur le seul plan verbal.

En tout cas force est de constater que la Russie a entrepris, seule, de faire le ménage en Syrie mais qu’en contrepartie elle est en butte à l’hostilité plus ou moins avouée - voire sans aucun fard - de la part de Washington, de ses alliés et séides proche-orientaux. En attendant la guerre des mots et des accusation fait rage. Surtout sous la forme d’extravagantes inversions accusatoires se résumant à ceci : Daech est un produit pur porc du régime de Damas et de son président associés à une Russie néo-impérialiste qui, du Donbass à la Syrie, attaque, agresse l’Europe et ses valeurs, l’Amérique et la Démocratie universelle et pour se faire, finance l’État islamique grâce à une extensive contrebande de pétrole… Huiles lourdes sans doute transportées par tapis volant, parce que ni l’histoire ni les accusations forcenées d’Ankara ne précisent vraiment comment la Russie félonne opérerait ! Répétons-le, car plus c’est énorme et mieux cela passe, la bonne presse turcotanesque nous raconte à l’envi que la Russie est le premier bénéficiaire de la contrebande du pétrole takfiriste, l’État syrien étant quant à lui, l’unique promoteur de Daech. Plus une accusation est stupide et par conséquent insoutenable, plus elle acquiert la force d’une évidence… et devient irrécusable. Victor Hugo n’est-il pas réputé avoir dit : « Si demain l’on m’accuse d’avoir volé les cloches de Notre Dame, je prends mes jambes à mon cou et je m’enfuis ! ».

Destination finale : Israël

Le 23 août, le Financial Times rapportait qu’Israël achète les trois-quarts de son pétrole au Kurdistan irakien. Avant de le revendre partiellement à l’UE, en particulier à l’Italie [ft.com23août15]. Or se pose la question de savoir si ce pétrole ne serait pas justement celui provenant des puits contrôlés par Daech ? Suivons son parcours…

L’EI vend du pétrole irakien et syrien – en moyenne 30.000 barils/j au prix de 15 à 18 $ l’unité – à des réseaux de contrebande et à des mafias kurdes et turcs. En Syrie, les camions citernes sont d’abord acheminés à Zakho, ville kurde irakienne située à 88 km au nord de Mossoul et jouxtant la frontière turque. Vendu là au mieux disant pour 10 à 25 % de sa valeur, le pétrole subit une transformation rudimentaire : il est chauffé afin d’en faire un sous-produit acquérant un droit de passage administratif à la frontière turque d’Ibrahim Khalil. À ce stade, il ne peut plus être alors distingué du pétrole vendu par le Gouvernement Régional du Kurdistan [arretsurinfo.ch1déc15]. Passez muscade ! Puis le pétrole délictueux poursuit sa route jusqu’au port de Ceyhan, et de là en Israël qui le revend au prix de 30 à 35 $ le baril. Ce pays devient donc « d’une manière ou d’une autre le distributeur de pétrole [pour le compte] de l’EI…[car] sans les Israéliens, la plus grande partie du brut produit par l’ÉI ne sortirait pas d’Irak, de Syrie ni de Turquie  ». Maintenant il est toujours loisible de dire que ce pétrole est acheminé « de Turquie en Israël par des intermédiaire ne connaissant ou ignorant sa provenance réelle » [ibid]. Le recel par inadvertance est en effet tout à fait concevable… les affaires étant ce qu’elles sont. D’ailleurs l’État islamique a tenu à faire savoir « qu’il ne vendait pas intentionnellement son pétrole à Israël, les responsables étant les intermédiaires qui en font le courtage sur les marchés internationaux ». Dont acte !

Réponse du berger à la bergère

En attendant, sans froisser quiconque et sans transgresser le non-dit israélien, le ministère de la Défense russe a, le 5décembre, accusé les États-Unis de «  couvrir » le trafic pétrolier vers la Turquie après que Washington eut jugé « insignifiantes  » les quantités concernées [AFP/lepoint.fr5déc15]. « Quand des responsables américains déclarent ne pas voir comment le pétrole des terroristes est transporté en Turquie en contrebande, ce n’est pas même de la sournoiserie, cela sent la volonté de couvrir ces actes »… « Ces derniers temps, les déclarations du Pentagone et du Département d’État s’apparentent à un théâtre de l’absurde  [car il suffit de] consulter les vidéos prises au-dessus des champs pétroliers par ses propres drones ». Des clichés satellites l’armée russe en a présenté à profusion le 2 décembre mettant en cause dans ce trafic la personne du président Recep Tayyip Erdogan et de son fils Bilal.

Ce à quoi l’Administration américaine, bénigne, a rétorqué, « certes de petites quantités de pétrole passent la frontière turco-syrienne dans des camions-citernes, mais pas dans de telles proportions »… « La quantité de pétrole introduite en contrebande est extrêmement faible ; elle a décru avec le temps et elle est insignifiante en terme de volume ; en volume de pétrole et en volume de revenus » [Amos Hochstein 4 déc. Département d’État]. Pourtant, l’argent étant le nerf de la guerre, le pétrole abondant les finances de Daech à hauteur d’1,5 million/$/J, serait sa première source de revenus… en quantité négligeable ?

En attendant les Américains, à trop vouloir ménager la chèvre turque et le chou kurde, sont en train de perdre la main dans la zone névralgique du Kurdistan irakien. En effet Russes et Kurdes se seraient rencontrés à Damas et à Lattaquié. En conséquence de quoi les Russes bombardent les positions de ces deux protégés de Washington et d’Ankara que sont le front al-Nosra [Al-Qaïda] et son épigone Jabhat al-Chamiyyat, ennemis jurés des kurdes dans la région d’Alep [almanar.com4déc15]. Sans doute faut-il voir là une verte et nouvelle réponse du berger à la bergère après la destruction en vol d’un bombardier russe Su24 par les Turcs ?

À quoi sert Daech ?

Qui n’a vu que la tragédie du 13 novembre précédait en France de trois semaines des élections régionales à caractère éminemment politique et comportant des enjeux nationaux ? Qui aurait déjà pu oublier que la Turquie islamo-kémaliste de M. Erdogan avait connu à Ankara un attentat tout aussi retentissant trois semaines exactement avant des échéances électorales particulièrement cruciales ? Attentat qui lui permit certainement de remporter de justesse des législatives anticipées qu’il était loin d’être assuré de gagner. De la même façon M. Hollande au plus bas des sondages avant les attentats a-t-il connu un regain de faveur de la part des sondages… cependant sans autre effet apparent que d’avoir mobilisé l’opposition nationale lors du scrutin régional. Le héros antiterroriste aurait-il fait long feu ? 

Reste que l’État français est en faillite et la débâcle finale n’est apparemment plus qu’une question de temps. De ce point de vue l’état d’urgence - guerres intérieure et extérieure - n’est que la conclusion logique de cette situation. Une loi d’exception qui n’a au fond rien de vraiment exceptionnel puisqu’elle est appelée à maintenir au pouvoir des équipes faillies et constitue dans ces conditions un moyen idéal de gouverner, l’état d’urgence étant en soi un coup d’État. Merci Daech !

Léon Camus 7 décembre 2015

L’information vérolée apparaît là où on l’attend le moins

Accusation reprise en France et développée sous couvert d’idéologie libertaire par un obscur site régionaliste [juralib.noblogs.org29nov15] qui, sous les dehors d’une lecture d’ultra-gauche, répand un corrosif travail de désinformation et de confusionnisme intellectuel. Précisons que la désinformation, la vraie, l’intoxication arme de guerre, injecte toujours son venin là où nul ne l’attendrait. Autrement dit apparemment parfois fort loin de sa cible… À Cambera par exemple, un support de second ordre diffusera une information reprise ensuite en écho de tonnerre par certains grands médias américains : des idéo-virus planétaires sont à l’œuvre pour gangréner et conditionner les opinions publiques et ces agents pathogènes apparaissent là où ils deviennent le moins traçables.

Soulignons qu’après l’impulsion initiale, la trajectoire de l’information projectile est rarement laissée au hasard : des chefs d’orchestre veillent à ce que de bons journalistes soient encouragés à reprendre au bon endroit telle info parfois, en apparence presque anodine, lancée au bout du monde ou au fin fond des Appalaches. Un segment d’ADN informatif qui replacé au sein d’une séquence déjà active pourra déclencher des tempêtes, brouiller les pistes, servir de prétexte ou de caution à une guerre [2]

Il est intéressant et même fascinant de voir comment les faits sont retournés et dénaturés : ainsi nos exégètes régionalistes de la géopolitique voient dans un rassemblement de masse à Grozny en soutien au président tchétchène Ramzan Kadyrov, la revendication des attentats de Paris du 7 janvier précédent ! Kadyrov ayant simplement déclaré « Nous n’autoriserons jamais qui que ce soit à insulter notre prophète… Nous voyons que l’Europe n’a pas tiré de leçons des événements sanglants de Paris. Au lieu de condamner les tireurs et ceux qui les ont provoqués en publiant leurs caricatures, les autorités françaises ont organisé un spectacle de rue en faveur d’une permissivité toujours plus excessive » [lemonde.fr19janv15].

Permissivité excessivement excessive et il n’est nul besoin d’être un fou d’Allah pour le constater très objectivement. Déjà le 29 décembre 2014, le président Kadyrov réunissait dans un stade de Grozny « vingt mille militaires#, désignés par nos contempteurs de la Russie orthodoxe, comme autant de tueurs en uniforme venus « pour beugler [sic] : « Nous sommes l’infanterie de Vladimir Poutine, il faut que tout le monde le sache »…. Conclusion en forme de syllogisme : si les Tchétchénes de Kadyrov sont les assassins du Bataclan et s’ils sont le bras armé du russe Poutine, ce dernier est le commanditaire de l’holocauste parisien sur fond de satanisme Heavy metal.

Au demeurant, pour bien enfoncer le clou, celui d’une Russie résolument État-voyou [rogue state], Charlie, le Bataclan ne seraient au final qu’un « règlement de comptes pour la mévente des Mistral… quel jobard peut encore feindre d’ignorer que la Russie est gouvernée par une mafia ultraviolente et sans pitié ; et que l’on ne rompt pas un contrat passé avec cette mafia… dans ce milieu, on solde ses comptes à l’arme de guerre ». Il y a par ailleurs, toujours selon nos extralucides chevronnés, concomitance entre « l’offensive de la Russie en Ukraine » et la naissance de Daech. Ce n’est pas faux, mais ici il faut inverser le sens de la lecture. D’autant que ce serait par une sorte de pudeur, « par crainte d’un effondrement de toute la région dans le chaos le plus complet » que les Yanks – dont on ignorait qu’ils puissent être empreints de cette sorte de scrupule - n’osèrent pas intervenir derechef, dès la naissance du monstre [3].

Bref Daech n’est au final que « le marteau destiné à écraser la révolution syrienne sur l’enclume de l’armée régulière ». D’ailleurs cela fait bien longtemps que les mises en scène gore de l’État islamique, ses égorgements publics et autres joyeusetés, sont imputées non à ses bailleurs de fond américano-franco-qataris et séoudiens, mais à el-Assad lui-même. Raisonnement tordu, inverti, mais qui trouve des oreilles complaisantes. C’est ainsi ! Plus c’est vicieux et plus ça plaît puisque cela corrobore l’exécration universelle dont les médias ont emmailloté le régime de Damas. Enfin, puisque le cynisme de la mafia moscovite ne connaît aucune limite, et parce que « la terreur sert aussi à attiser la haine et le fanatisme chez ceux qui en sont victimes », au plan de mort mis en œuvre en France le 13 novembre vient naturellement s’ajouter un avion civil russe dégommé au-dessus du Sinaï et un autre, malaisien celui-là, en juillet 2014, au nord-est de l’Ukraine. La boucle est bouclée. Voici « pourquoi votre fille est muette » et Daech le masque de Poutine. Un homme « censé incarner le retour à l’ordre moral, qui harasse sans vergogne les sujets de son empire, les fait enfermer ou assassiner selon son bon plaisir et garantit l’impunité à la racaille qui ratonne les immigrés, les punks, les homosexuels et les hippies coupables de s’être isolés après le crépuscule ». Un excellent bréviaire des tares revendiquées par notre somptueuse société festive !

LC 17 déc. 2015

Notes

[1De leur côté les États-Unis n’ont commencé à viser les infrastructures pétrolières de production et de transport de État islamique qu’après que le président Poutine eut dénoncé au cours du G20 réuni à Antalya à la mi-novembre, les extravagantes carences américaines. Des images satellites ont alors été produites montrant de gigantesques convois de camions citernes. Les États-Unis, après treize mois de bombardements cosmétiques, ont ensuite affirmé avoir détruit 116 véhicules tandis que les Russes en revendiquait plus de mille [moonofalabama.org30nov15]. Pour se justifier la Maison-Blanche arguait d’avoir renoncé à détruire cette source de revenus « par crainte de faire des victimes civiles ; de causer des dégâts environnementaux » [PBS/Michael Morell, ancien directeur de la CIA/2011/2013].

[2Lorsqu’au début du IIIe millénaire la stratégie israélo-américaine anti iranienne entre dans sa phase opérationnelle, c’est l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran, l’OMPI basé à Auvers sur Oise, qui, quoiqu’inscrite sur les listes des organisations terroristes par les États-Unis (1997/2012) et l’UE (2002/2009), divulgue et fournit à partie de 2002 des images satellites d’installations secrètes de retraitement nucléaire iraniennes. En avril 2006, le contentieux irano-américain est relancé, toujours par le même canal, par la publication de photos relatives aux centres d’enrichissement d’Ispahan et de Natanz. Nul ne sait en principe quelle est l’origine exacte de ces clichés prétendument achetés sur le marché libre, toujours est-il que ce cas de figure est parfaitement exemplaire de la collaboration éhontée entre l’Administration américaine et une Organisation présentée officiellement comme une menace terroriste pour la sécurité intérieure de É-U.

[3À dessein : la coalition refuse de détruire directement les puits de pétrole contrôlés par Deach. Francis Perrin, président de Stratégies et Politiques Energétiques : « Certes, militairement, priver l’accès au pétrole à Daech serait efficace. Mais sur le plan idéologique, attaquer le pétrole à sa source pourrait s’avérer contre-productif. Car ce serait prendre le risque de se mettre à dos la population civile, dont le patrimoine serait attaqué… Anéantir la production de pétrole sur le territoire de Daech, reviendrait à priver de ressources les civils qui se déplacent, travaillent, se nourrissent, s’éclairent, et se soignent grâce au pétrole de Daech » [lefigaro.fr26nov15]. Difficile de trouver un argument plus tordu. C’est le Financial Times [14nov15] qui découvre le pot aux roses : selon un « rebelle syrien » d’Alep : « Nous n’avons pas d’autre choix, nous sommes de pauvres révolutionnaires, et personne d’autre [que Daech] ne nous fournit du pétrole » ! Ainsi Daech et la rébellion dite modérée marchent la main dans la main avec la bénédiction occidentaliste.

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2023 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site