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George Soros, le coup de grâce pour imposer Maastricht et l’Euro

jeudi 11 avril 2013

La célébrité de l’affairiste Georges Soros, milliardaire américain, remonte à son titre de gloire « d’homme qui fit sauter » la Banque d’Angleterre. Cet épisode clé de la finance spéculative n’a jamais été lié à la mise en place du Traité de Maastricht, pourtant sans les attaques sur les monnaies, le Système monétaire européen serait encore en vigueur et l’Euro n’aurait pas été créé. (Voir le PDF en fin d’article)

Ce stratège ne s’en tiendra cependant pas aux attaques spéculatives, il financera également les révolutions colorées qui favoriseront l’adhésion de nouveaux pays à l’Union Européenne et le renforcement de l’Otan, et par là-même l’affaiblissement de la Russie par l’incorporation des ex pays satellites de l’URSS.

Maintenant que l’élargissement de l’Europe est effectif, que la monnaie unique existe et que l’Otan est la force armée de l’UE, il ne reste plus qu’à imposer aux populations le mariage pour tous et son idéologie de la « théorie du genre » et attiser les conflits de religions.

Pour ce faire, Soros finance les activistes provocatrices « Femen » qui déversent leur haine partout où se dresse encore l’ancien « ordre moral », dernier rempart contre la globalisation.

La Rédaction Géopolintel

CRISE DU S.M.E. système monétaire européen

Le 16 septembre 1992 s’ouvre la crise du système monétaire européen (S.M.E.).
C’est un mercredi noir : la livre, la lire et la peseta crèvent le taux plancher des marges de fluctuations définies. La livre sterling est chassée du mécanisme par la spéculation, la lire subit le même sort le 17 septembre et la peseta est dévaluée.

Cette crise tient à la conjugaison de facteurs politiques et économiques. Le non des Danois (2 juin) au traité de Maastricht et l’approbation si courte des Français lors du référendum du 20 septembre ont porté atteinte à la crédibilité de l’intégration européenne. En outre, le S.M.E. se trouve alors dans une configuration très instable, entre réajustements possibles – et souhaitables – de parités et parités irrémédiablement fixées.
La crise permet d’effectuer les rattrapages de compétitivité-prix en corrigeant la surévaluation de certaines devises mais, dès la fin de juillet 1993, les attaques contre le franc français se multiplient.

Elles s’expliquent non pas, comme à l’accoutumée, par une dégradation des fondamentaux traditionnels (inflation, déficit public, solde extérieur), mais par des interrogations sur la « soutenabilité » de la politique menée par Paris, eu égard à la dégradation de la situation de l’emploi.

Un nouveau dispositif est mis en place par les ministres des Finances des Douze qui élargissent considérablement les marges de fluctuation, à 15 p. 100, dans un sens comme dans l’autre, pour mettre fin aux attaques spéculatives qui ont fait plonger toutes les monnaies par rapport au deutsche Mark.

La faisabilité de l’Union économique et monétaire est alors mise en doute, mais les turbulences monétaires ne feront que renforcer la détermination politique des États membres à mener à bien leur projet d’union.

Marie-France BAUD-BABIC


Le marionettiste, milliardaire, financier... par Super_Resistence

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