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Un détective privé israélien arrêté à Londres pour avoir piraté une entreprise américaine

vendredi 24 mai 2024

Le ministère américain de la Justice et le FBI ont refusé de commenter l’affaire. Lors d’une audience devant un tribunal britannique, un avocat représentant les États-Unis a déclaré qu’une société anonyme de lobbying et de relations publiques basée à Washington avait versé 16 millions de livres sterling (20 millions de dollars) à l’une des sociétés de Forlit pour recueillir des informations « relatives à la crise de la dette argentine ».
L’Agence nationale contre la criminalité britannique a précisé qu’« en raison d’un malentendu, il n’a pas été présenté au tribunal dans le délai imparti ». L’agence a également confirmé que « son dossier a ensuite été abandonné par le juge et il a été libéré ». Les procureurs britanniques ont indiqué que les poursuites contre Forlit avaient été classées « et qu’il n’y a donc aucune procédure contre lui pour le moment »

Lors d’une allocution télévisée diffusée le 22 avril 2024, Javier Milei a annoncé que l’Argentine avait enregistré son premier excédent public depuis 2008 : 0,2 % du PIB sur le premier trimestre de l’année. Soit environ 275 milliards de pesos (environ 288 millions d’euros).

“Si l’État ne dépense pas plus que ce qu’il reçoit, et qu’il n’a pas recours à de l’émission monétaire, alors il n’y a pas d’inflation. Ce n’est pas de la magie”, s’est-il félicité, dans une “espèce d’autocélébration de son gouvernement”, commente un éditorial du quotidien conservateur La Nación.

Lors du CPAC, le comité organisé par les conservateurs trumpistes américains, Trump et Milei ont clamé leur admiration respective.

Donald Trump a lancé « Make Argentina great again ! » Javier Milei a alors répondu : « Viva la libertad, carajo ! » (« Vive la liberté, bordel ! »). « Nous ne céderons pas tant que nous n’aurons pas rendu à l’Argentine sa grandeur ».

LONDRES, 2 mai (Reuters) - Un détective privé israélien recherché par les Etats-Unis a été arrêté à Londres sur la base des accusations selon lesquelles il aurait mené une campagne de cyberespionnage pour le compte d’une société américaine de relations publiques non identifiée, a-t-on appris jeudi auprès d’un tribunal londonien.

Mais une première tentative d’extradition d’Amit Forlit vers les États-Unis a été rejetée par un juge de la Westminster Magistrates’ Court, jeudi, pour des raisons de forme juridique.

Amy Labram, avocate représentant les États-Unis, a déclaré à la cour que Forlit « est accusé de s’être engagé dans un programme de piratage informatique contre rémunération ».

Selon Mme Labram, les accusations américaines portent notamment sur le fait qu’un cabinet de relations publiques et de lobbying anonyme basé à Washington a versé à l’une des sociétés de M. Forlit 16 millions de livres (20 millions de dollars) « pour recueillir des informations relatives à la crise de la dette argentine ».

M. Forlit et son avocat n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

Selon les autorités américaines, M. Forlit a été arrêté en vertu d’une note rouge d’Interpol à l’aéroport londonien de Heathrow, alors qu’il tentait d’embarquer sur un vol à destination d’Israël. La date de l’arrestation n’a pas été précisée.

Forlit est recherché aux États-Unis pour trois chefs d’accusation : un chef d’accusation de complot en vue de commettre un piratage informatique, un chef d’accusation de complot en vue de commettre une fraude électronique et un chef d’accusation de fraude électronique.

Un juge a décidé que la tentative d’extradition de Forlit par les États-Unis ne pouvait se poursuivre car il n’avait pas été présenté au tribunal dans les délais requis par la loi britannique sur l’extradition.

"Il n’a pas été présenté au tribunal dans les délais requis par la loi britannique sur l’extradition.

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