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L’armée et la guerre digitale

mardi 14 septembre 2021

Le ministère des armées recrute dans la cyberdéfense. Il prévoit d’embaucher « 770 cybercombattants en plus des 1 100 initialement prévus » : ils devraient ainsi être 5 000 en 2025.Mais cette décision date de 2019, soit avant l’évènement du Covid.
Soit Parly possède les informations de Jacques Attali, soit elle est partie prenante de cette guerre contre la population.

Elle suit le processus de 2018 avec les Assises de l’identité numérique organisées par les ministères de l’Intérieur et de la Justice et le secrétariat d’État en charge du Numérique.
Le 12 novembre 2018, à l’occasion de la réunion à l’UNESCO du Forum sur la gouvernance de l’internet (FGI) et du premier Forum de Paris sur la paix, Emmanuel Macron, a lancé l’Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace, une déclaration de haut niveau articulée autour de neuf principes et de valeurs communes pour faire du cyberespace un espace libre, sûr et ouvert.

Les soutiens de l’Appel de Paris s’engagent à coopérer ensemble en vue :

de protéger les individus et les infrastructures critiques des cyber-activités malveillantes ;
de protéger la disponibilité et l’intégrité d’Internet ;
de prévenir les interférences destinées à déstabiliser les processus électoraux ;
de défendre la propriété intellectuelle face aux menaces cyber ;
d’empêcher la prolifération de logiciels et de pratiques informatiques malveillants ;
d’accroître la sécurité des produits et services numériques ;
d’améliorer l’hygiène informatique de tous ;
d’empêcher les acteurs non-étatiques, y compris le secteur privé, de mener des actions de cyber-riposte ;
de renforcer les normes internationales de comportements responsables et les mesures de développement de la confiance.

Mais trois grands Etats ne sont pas signataires :
la Chine, la Russie et les Etats-Unis

Au total, 359 entités ont signé l’appel de Paris dont les 28 membres de l’UE et tous les membres du G7 hormis les Etats-Unis et plusieurs entreprises tech de renom comme Alphabet, Facebook, IBM, Intel, Dell ou encore Microsoft.

Deutsche Telekom, Telefonica ou la division Orange Cyberdefense d’Orange ont également signé l’appel de Paris.

Gatewatcher
Jacques de La Rivière est Président, Co-fondateur de Gatewatcher. Après des études d’ingénieur à l’ESIEA, il débute sa carrière chez Mahindra Satyam en Inde en tant que chef de projet offshore. Il poursuit ensuite en tant qu’Ingénieur Commercial chez ADNEOM et BK Consulting sur des plateformes de trading haute fréquence.
philippe gillet
@philoogillet 11 juil.
Si vous aussi vous avez une famille avec des informaticiens et des parents qui veulent pas se faire vacciner... j’ai essayé de faire un trait d’humour sur la situation pour qu’ils essaient de comprendre. On sait jamais. ca pourrait marcher

FIC 2021 : Florence Parly annonce le recrutement de 770 cyber-combattants supplémentaires d’ici à 2025

Mise à jour : 10/09/2021 - Auteur : La Rédaction - Direction : DICoD

Le Forum International de la Cybersécurité (FIC) s’est tenu à Lille du 7 au 9 septembre 2021. L’occasion pour Florence Parly, ministre des Armées, de rappeler le caractère central de la cyberdéfense et annoncé un effort de recrutement substantiel pour faire de notre pays un champion de la cybersécurité.

Enjeu stratégique essentiel, la cyberdéfense est l’une des priorités du ministère des Armées : la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 y consacre un budget d’1,6 milliards d’euros.
Le Forum International de la Cybersécurité (FIC) s’est tenu à Lille du 7 au 9 septembre 2021. L’occasion pour Florence Parly, ministre des Armées, de rappeler le caractère central de la cyberdéfense et annoncé un effort de recrutement substantiel pour faire de notre pays un champion de la cybersécurité.

Dans le contexte actuel de multiplication des cyberattaques, Florence Parly, présente au FIC le 8 septembre, a annoncé un effort sans précédent : « Le ministère des Armées recrutera 770 cyber-combattants en plus des 1 100 initialement prévus » d’ici à 2025. A terme, cette hausse du recrutement portera à 5 000 le nombre de cyber-combattants.

« La défense donne du sens à l’engagement dans ces métiers passionnants qui peuvent s’exercer dans des environnements très variés. Nous recrutons des cybercombattants dans nos services de renseignement (la DGSE, la Direction du renseignement militaire (DRM) et la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense), dans nos armées, notamment au Comcyber, mais aussi à la DGA », a expliqué la ministre des Armées.

Pour franchir ce cap de recrutement, c’est notamment à la jeunesse que la ministre s’est adressée. « Venez comme vous êtes. Il n’y a pas de parcours type, pas de cases à cocher. Notre objectif : grandir avec vous. C’est un message que je veux répéter en particulier à destination des jeunes filles et des femmes. Nous avons besoin de vous ! », a-t-elle précisé. Les profils recherchés sont variés : expert ou manager, premier emploi... Ces postes couvrent un large spectre d’activités et de riches missions opérationnelles.

En parallèle de cet effort de recrutement, la ministre a tenu à rappeler le caractère essentiel de la coopération européenne dans cette lutte contre les cyberattaques. « Nous avons bien l’intention de continuer à promouvoir un cyberespace stable, fondé sur la confiance et le respect du droit international. C’est pourquoi nous avons placé le cyber au cœur des priorités de la présidence française du conseil de l’Union européenne », a précisé Florence Parly. A ce titre, la France organisera en janvier 2022 un forum rassemblant les cyber commandeurs des vingt-sept états-membres de l’UE.

Defensegouv

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