Nick Paul Taylor 9 déc. 2013
Les vaccins fonctionnent fondamentalement de la même manière depuis des décennies. Un antigène pathogène est isolé, utilisé comme base d’un vaccin et administré au patient. Le Pentagone pense qu’il pourrait y avoir une meilleure façon de faire les choses, et il a chargé Pfizer d’étudier son hypothèse.
La génèse du projet est apparue après que la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) - l’organe de recherche du Pentagone - a accordé à Pfizer un contrat de 7,7 millions de dollars sur trois ans. Les informations sur cette étude sont rares, mais ce que la DARPA a révélé implique qu’elle veut réduire les temps de réponse aux menaces de pandémie ou de bioterrorisme en éliminant plusieurs des étapes actuellement nécessaires pour conférer l’immunité.
« Pfizer réalisera un programme de recherche et de développement destiné à mettre au point une plate-forme technologique permettant d’identifier et d’induire ensuite la production d’anticorps protecteurs contre un pathogène émergent, directement chez un individu infecté ou exposé », écrit le ministère de la défense Chuck Hagel dans son compte rendu sur les contrats récemment conclus.
L’identification de l’antigène et l’induction de la production d’anticorps in vivo élimineraient certaines des étapes fastidieuses actuellement essentielles au développement, à la fabrication et à l’administration d’un vaccin. Bien que le projet n’en soit manifestement qu’à ses débuts - et que le budget soit modeste par rapport aux normes biopharmaceutiques - les implications potentielles de ce travail sont importantes et d’une grande portée. Une réussite bouleverserait les processus traditionnels de fabrication des vaccins.
La recherche sur cette technologie est le résultat des recherches militaires sur le bioterrorisme. En octobre, des experts ont déclaré au Congrès que la défense contre les armes biologiques constituait une « vulnérabilité nationale importante », selon le Marine Corps Times.
La DARPA accorde à Moderna Therapeutics une subvention pouvant aller jusqu’à 25 millions de dollars pour le développement de Messenger RNA Therapeutics™.
CAMBRIDGE, Massachusetts, le 2 octobre 2013-Moderna Therapeutics, la société pionnière de l’ARN messager therapeutics™, une nouvelle modalité de traitement révolutionnaire permettant la production in vivo de protéines thérapeutiques, a annoncé aujourd’hui que la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) lui a accordé jusqu’à 25 millions de dollars pour la recherche et le développement de sa plateforme d’ARN messager therapeutics™ comme moyen rapide et fiable de fabriquer des médicaments produisant des anticorps pour se protéger contre un lgrand nombre de maladies infectieuses émergentes connues et inconnues et de menaces biologiques.
L’ARN messager therapeutics™ peut être conçu pour puiser directement dans les processus naturels de l’organisme pour produire des anticorps sans exposer les gens à un virus ou un agent pathogène affaibli ou inactivé, comme c’est le cas avec les approches vaccinales actuellement testées. Par conséquent, la plateforme d’ARN messager therapeutics™ de Moderna a le potentiel d’accélérer le développement et la fabrication de traitements capables de produire une réponse immunitaire plus sûre, plus fiable et plus robuste que les technologies existantes.
Merck et Moderna ont annoncé un partenariat de 100 millions de dollars le 15 décembre 2015 pour développer des vaccins contre QUATRE VIRUS NON DÉCLARÉS :
13 janvier 2015 :
Merck & Co. et Moderna lancent un partenariat ARNm de plus de 100 millions de dollars :
Merck & Co. va s’associer à Moderna Therapeutics pour développer des vaccins antiviraux et des thérapies d’immunité passive basés sur la technologie de l’ARN messager modifié (ARNm) de Moderna. L’accord pourrait rapporter plus de 100 millions de dollars à Moderna, et porte à plus d’un demi-milliard de dollars le montant que la société a obtenu de ses partenaires et investisseurs au cours de la nouvelle année.
La collaboration de recherche de trois ans avec Merck peut être prolongée d’un an.
Le partenariat sera axé sur le développement de cinq produits candidats - de nouveaux traitements et vaccins à base d’ARNm - contre quatre virus non divulgués.
Source Moderna
