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Bill Gates simule une nouvelle pandémie qui touche les enfants

lundi 12 décembre 2022

L’Organisation mondiale de la santé, Johns Hopkins et Bill Gates viennent de réaliser une nouvelle simulation de pandémie. Cette fois, le virus est plus mortel et cible les enfants.

Le Centre Johns Hopkins s’est associé à l’Organisation mondiale de la santé et à la Fondation Bill et Melinda Gates pour réaliser « Catastrophic Contagion », un exercice visant à simuler une pandémie mondiale plus mortelle que le coronovirus et particulièrement dangereuse pour les enfants.

Au cours de la simulation, le conseil consultatif sur la santé de l’Organisation mondiale de la santé s’est penché sur une pandémie fictive de « syndrome respiratoire à entérovirus épidémique sévère » qui part du Brésil et se propage dans le monde entier.

L’exercice a consisté à simuler une série de réunions du conseil consultatif sanitaire d’urgence de l’OMS portant sur une pandémie se produisant dans un futur proche.

Selon RXList, les entérovirus, dont l’hépatite A et la polio, sont constitués d’ARN, pénètrent dans l’organisme par le tractus gastro-intestinal et attaquent le système nerveux.

La simulation comprenait également des bulletins d’information préenregistrés et des briefings en direct de responsables de la santé. Cette méthode est similaire aux simulations précédentes.

On peut voir sur les vidéos de la simulation une spécialiste du nom de Jeanne Meserve, de GNN, un organe d’information fictif, annoncer le nombre élevé de décès, en particulier parmi les enfants, dus à une pandémie qui aurait pu être évitée si les pays avaient adopté des exercices de préparation à la pandémie et s’étaient conformés aux directives de l’OMS en la matière.

« À ce jour, on estime qu’il y a eu un milliard de cas dans le monde et plus de 20 millions de décès, dont près de 15 millions d’enfants. D’innombrables millions de personnes sont en vie, mais souffrent de paralysie ou de lésions cérébrales », note M. Meserve.

« Les pays qui ont le mieux réussi sont ceux qui ont investi dans la prévention et se sont entraînés pour ce moment des années à l’avance », poursuit-elle. « Ils ont notamment mis en place des équipes de préparation et de réaction à la pandémie à plein temps, qui ont procédé à une planification opérationnelle détaillée et ont régulièrement testé ces plans au moyen d’exercices et de simulations. Si davantage de pays avaient participé et tenu compte des conseils, le bilan aurait pu être bien moins lourd. »

Ces organisations mondiales qui ont mené l’exercice « Syndrome respiratoire à entérovirus épidémique sévère 2025 » ont organisé un évènement similaire le 18 octobre 2019, baptisé « Événement 201 » juste avant l’épidémie de Covid-19

Au cours de cet exercice pandémique de haute intensité, le John Hopkins Center for Health Security, la Bloomberg School of Public Health, le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates ont simulé une pandémie mondiale de coronavirus se transmettant de la chauve-souris au porc puis à l’homme, un modèle pour ce qui a ensuite transpiré avec l’épidémie de coronavirus. La simulation a également permis de mettre en évidence une réponse mondiale coordonnée à la pandémie de coronavirus.

Selon le site Web du John Hopkins Center for Health Security, « l’événement 201 était un exercice de simulation de pandémie d’une durée de 3,5 heures qui a permis de simuler une série de discussions animées basées sur des scénarios dramatiques, confrontant les difficultés rencontrées lors d’une pandémie hypothétique, mais scientifiquement plausible. 15 dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de services de santé publique du monde entier ont participé à l’exercice de simulation qui a mis en lumière des problèmes politiques et économiques réels qui pourraient être résolus avec une volonté politique, un investissement financier et une vigilance importante, maintenant et dans le futur. »

Des dirigeants des sociétés pharmaceutiques Johnson & Johnson et Merck, ainsi que le directeur exécutif du Fonds mondial, contrôlé par Bill Gates, et le président de la Fondation UPS, ont participé à l’événement qui s’est déroulé quelques mois seulement avant que le coronavirus ne commence à faire les gros titres dans le monde entier.

Le John Hopkins Center for Health Security a publié sur sa chaîne YouTube plusieurs vidéos de la simulation, intitulée « Event 201, A Global Pandemic Exercise ».

thegatewaypundit

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