Pour Emmanuel Macron « le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis ».
Macron considère comme « absurde de ne pas utiliser » le pass sanitaire « dans les lieux comme les stades, festivals, foires ou expositions ». 
L’accès serait conditionné par un test PCR négatif ou un certificat d’immunité.
Après plus d’un an de crise sanitaire, les témoignages de lassitude et d’impatience se font plus pressants au sein de la population selon le ministère de la santé.
Comité de Contrôle et de Liaison Covid-19
Le « Pass sanitaire Covid-19 » a été adopté à la séance du 20 avril 2021 par vote électronique à distance.
Vote :
-  nombre de suffrages exprimés : 11voix
-  nombre ou % de voix POUR:11voix POUR
-  nombre de personnes n’ayant pas pris part au vote : 2
L’usage d’un « pass  sanitaire » peut permettre à celui qui en bénéficie de s’abstraire de certaines obligations de confinement.
Celui-ci permettrait de diminuer les atteintes aux libertés individuelles, et peut également amener un espoir dans la possibilité d’anticipation de la sortie de crise et dans l’acquisition d’une liberté « conditionnée » mais retrouvée.
Les salariés travaillant dans des lieux publics (ou accueillant du public) avec un accès conditionné à la possession d’un « pass  sanitaire »,  se  trouveront de  facto dans  le cadre  d’une  obligation  vaccinale ou  bien  dans  une  obligation  à  réaliser  des  tests toutes les 48 heures.
Le ”pass sanitaire”, malgré son caractère obligatoire, doit éviter l’écueil de messages coercitifs  et  autoritaires.
Alors sommes nous libres ?
Non, la validité de ce Pass sanitaire sera conditionnée par l’immunité aux variants. Les traitements réalisés en Inde avec le Remdesivir vont faire émerger de nouveaux variants. Le variant indien annulera la techno-structure du Pass Sanitaire et nous auront une fois de plus des phases de confinement et de restrictions de liberté, comme le prédisait le mathématicien Neil Fergusson, responsable de la modélisation de confinement que nous avons eu en mars 2020.
L’utilisation  du  « pass   sanitaire »   doit   être   accompagnée   du soutien   et   de   la valorisation  de  la  capacité  des  personnes  à  prendre  des   décisions  quant  à  la vaccination, à la réalisation de tests et à l’isolement en cas de tests positifs.
Le plus dur reste à venir.
 
			
Point de vigilance : Pass sanitaire Covid-19 - 20 avril 2021
Réuni le 20 avril 2021, le CCL-COVID a examiné un projet de point de vigilance relatif au « pass sanitaire ». Une dernière version de cette contribution a été adressée aux membres du comité, le 21 avril 2021, pour adoption.
-  La crise sanitaire a amené les États à instaurer de nombreuses restrictions portant sur les libertés individuelles. La vie quotidienne de chacun s’en trouve fortement transformée, voire déséquilibrée. Après plus d’un an de crise sanitaire, les témoignages de lassitude et d’impatience se font plus pressants au sein de la population.
-  Dans ce contexte, des pistes ont été proposées pour permettre rapidement la reprise de diverses activités et la réouverture des lieux fermés ainsi que les déplacements entre les États membres de l’Union européenne (UE) en tentant d’éviter les risques associés de contamination.
-  Le projet de création d’un pass sanitaire « numérique » s’inscrit dans ce cadre. Le 19 avril, un communiqué de presse du gouvernement a précisé la mise en œuvre des certificats de tests et des attestations de vaccination.
Sans préjuger les décisions qui seront prises sur la création ou la mise en œuvre d’un « pass sanitaire », le CCL Covid-19, dans le cadre de ses missions portant sur la sécurité et l’utilité des systèmes d’information mis en place pour lutter contre la pandémie Covid19 et dans le cadre de sa fonction de liaison avec la société civile et le Parlement, estime nécessaire de favoriser le débat sur ce dispositif et d’y apporter les points de vigilance ou questionnements présentés ci-dessous :
1. La question de l’adhésion, de la discrimination et de l’équité de l’usage ;
2. La question de la validité scientifique et de la signification de la preuve ;
3. La question de l’authentification de la preuve ;
4. La question de la confidentialité des données personnelles et de l’accès aux preuves ;
5. La question de l’efficacité d’un pass sanitaire ;
6. La question de la communication et de l’« empowerment ».
Ministère de la Santé
NB ;
Martin Blachier, peut être notre futur ministre de la santé.