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Covid-19 : Après la guerre préventive, voici le confinement préventif

dimanche 27 septembre 2020

Adolf Hitler appliqua en 1941 le droit à la « guerre préventive » contre l’Union soviétique qui se préparait selon ses renseignements à attaquer l’Allemagne.

En 2002, George Bush reprend ce prétexte pour mener la guerre au Moyen-Orient, lequel n’avait pourtant pas les moyens de se frotter à la première armée du monde.
« Si, pour frapper, nous attendons que la menace soit vraiment mise à exécution, nous aurons attendu trop longtemps. Nous devons porter le champ de bataille chez l’ennemi, devancer ses plans et supprimer la menace avant que l’ennemi ne puisse la mettre à exécution. » .

Aujourd’hui, cette doctrine de guerre préventive s’applique à la santé grâceaux manipulations de l’OMS suivie par le ministère de la santé.
Le but de la « Guerre » évoquée par Macron, c’est de confiner la France du premier au 20 décembre pour sauver le soldat « Noël ».
La promesse est de pouvoir rester chez soi tout en consommant.

A ce stade, on ne peut plus parler d’incompétence de la part de nos politiques, c’est bien plus grave. Nous vivons un période que nous pouvons qualifier de diabolique.

NB : Le confinement du printemps s’est appuyé sur une étude foireuse du mathématicien Neil Ferguson, validée et acceptée par Macron, maintenant ce sont deux lobbyistes économiques de la CIA qui reprennent le flambeau.

Pourquoi des tests Covid ont été achetés en 2018 ?????????????

Covid : deux Nobel d’économie, dont Esther Duflo, plaident pour un confinement préventif avant Noël.

Afin d’anticiper la progression de l’épidémie, Esther Duflo ainsi que Abhijt Banerjee, également Nobel d’économie, plaident dans Le Monde pour un reconfinement national du 1er au 20 décembre afin de « sauver Noël ».

Un pavé dans la mare.

Dans une tribune publiée ce week-end par le quotidien Le Monde, les deux prix Nobel d’économie 2019, la Franco-Américaine Esther Duflo et son mari Abhijt Banerjee, plaident pour un reconfinement national pendant la période de l’Avent, du 1er au 20 décembre.

« Il est évident que l’épidémie progresse… vite », écrivent les deux économistes primés en 2019, au côté de Michael Kremer. « La difficulté est de protéger les personnes âgées et celles (plus nombreuses qu’on ne le croit) qui souffrent de maladies chroniques. »

Alors que les réunions en famille représentent des sources de contamination, pour les deux auteurs, il n’y pas 36 solutions, il faudra passer par un reconfinement avant les Fêtes de Noël.

Éviter une recrudescence catastrophique de la maladie

« Les rassemblements familiaux, avec leurs longs moments de convivialité autour d’une table (sans parler des cantiques et des chansons à boire), sont malheureusement propices aux contaminations. Aux États-Unis, les longs week-ends du Memorial Day fin mai et du 4 juillet, jour de l’indépendance, ont été suivis de pics de contaminations », justifient-ils.

« Si on ajoute à cela le refroidissement des températures, qui va ramener les soirées entre amis à l’intérieur à partir d’octobre, on s’expose à une augmentation de plus en plus rapide des cas à l’automne, et une recrudescence catastrophique de la maladie − et donc des hospitalisations et des décès − chez les personnes âgées après Noël ».

« Cela pourrait forcer le gouvernement à déclarer un reconfinement généralisé quand il sera déjà trop tard ou bien, s’il fait preuve d’un peu d’anticipation, d’interdire les voyages et les réunions familiales pour Noël. Emmanuel Macron sera donc soit le Grinch, soit le père Fouettard… La perspective n’est pas réjouissante », ajoutent les deux économistes.

« Le coût pour l’économie serait important, mais moins que d’avoir à annuler Noël »

« Que faire pour éviter cela ? », s’interrogent les deux spécialistes. « Décréter un confinement dans tout le territoire pour la période de l’Avent, disons du 1er au 20 décembre, en demandant aux familles de rester chez elles et de ne pas anticiper les vacances en se précipitant chez les grands-parents ». « Le coût éducatif serait très faible : les deux dernières semaines de cours avant les vacances pourraient se faire en ligne ; il serait peut-être même envisageable de réduire la durée des vacances de la Toussaint d’une semaine et d’augmenter celles de Noël d’une semaine », proposent les deux professeurs qui enseignent au célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT).

« Le coût pour l’économie serait important, mais moins que d’avoir à annuler Noël ou qu’un reconfinement dans des circonstances bien pires quinze jours plus tard », jugent-ils, avant de préconiser de faire les courses de fin d’année bien à l’avance : « Les achats de Noël pourraient être encouragés pendant le mois de novembre (en autorisant les ouvertures tardives, les soldes, etc.), et les magasins pourraient rester ouverts pour les commandes pendant le confinement. »

Anticiper, tel est le maître mot des deux économistes. « C’est une solution qui a le mérite de prendre, pour une fois, de l’avance sur le virus, d’être claire, uniforme et transparente. Elle pourrait, de plus, être perçue comme le prix à payer pour une récompense immédiate, un effort collectif pour sauver Noël… »

Olivier Chicheportiche

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