Le ministre de l’Industrie et de l’Energie en 2011, Eric Besson, avait déclaré que « le risque majeur » d’une « catastrophe nucléaire » est « pour l’instant (...) maîtrisé par les autorités japonaises ».
L’explosion concernait « la troisième enveloppe, c’est-à-dire le bâtiment » « le réacteur est entouré par trois niveaux de protection » : l’enveloppe du réacteur, une deuxième enveloppe qui est « un liner » et une troisième enveloppe, « le bâtiment, qui est le plus fragile des trois ».
Eric Besson dit qu’il n’était « pas là pour atténuer quoi que ce soit ». « Si c’était très inquiétant, je le dirais de la même façon ».
La présidente de l’Institution de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Agnès Buzyn, avait fait une déclaration.
- « Je voulais rassurer nos concitoyens sur le fait que nous sommes en capacité de surveiller le territoire français en temps réel »
- « Nous mettrons en ligne l’ensemble des données chiffrées de cette surveillance. Cela permettra à tout le monde d’être informé. Nous jouons clairement la transparence »
- « Toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation »
- « On n’attend pas un accident au Japon pour se poser la question chez nous, ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas réévaluer la situation » Eric Besson.