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Agnès Buzyn habituée à pronostiquer des catastrophes

lundi 18 mai 2020

La catastrophe de Fukushima a propulsé Agnès Buzyn sur la scène médiatique.
Elle raconte qu’on l’a poussée à intervenir dans les médias.

  • « Fukushima a été un choc terrible, on vivait dans l’idée que cela n’arriverait jamais. Et voilà que cela arrive. Pendant quinze jours, on a vécu avec la crainte que cela empire. »
    Roselyne Bachelot m’a dit :
  • « Ne soyez pas celle qui dit que le nuage s’est arrêté à nos frontières. » »
    Pour le Coronavirus ce fut la même méthode alarmiste :
  • « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. »
    La crise est le résultat de la peur que l’on a instillé dans les esprits et sans sa fausse confidence la France ne serait jamais tombée dans cette psychose.

Le ministre de l’Industrie et de l’Energie en 2011, Eric Besson, avait déclaré que « le risque majeur » d’une « catastrophe nucléaire » est « pour l’instant (...) maîtrisé par les autorités japonaises ».
L’explosion concernait « la troisième enveloppe, c’est-à-dire le bâtiment » « le réacteur est entouré par trois niveaux de protection » : l’enveloppe du réacteur, une deuxième enveloppe qui est « un liner » et une troisième enveloppe, « le bâtiment, qui est le plus fragile des trois ».
Eric Besson dit qu’il n’était « pas là pour atténuer quoi que ce soit ». « Si c’était très inquiétant, je le dirais de la même façon ».

La présidente de l’Institution de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Agnès Buzyn, avait fait une déclaration.

  • « Je voulais rassurer nos concitoyens sur le fait que nous sommes en capacité de surveiller le territoire français en temps réel »
  • « Nous mettrons en ligne l’ensemble des données chiffrées de cette surveillance. Cela permettra à tout le monde d’être informé. Nous jouons clairement la transparence »
  • « Toutes les centrales françaises ont été conçues en intégrant le risque sismique et le risque inondation »
  • « On n’attend pas un accident au Japon pour se poser la question chez nous, ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas réévaluer la situation » Eric Besson.

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