Ajoutons que ces gens si arrogants, si sûrs d’eux et dominateurs, ne sont plus seulement installés avec les deux pieds sur la table devant leurs hôtes consternés et penauds (pensons : nous avons été si indifférents et si ingrats envers ces braves soldats de la République, ces formidables bâtisseurs de la France contemporaine première cause de sa prospérité, mais, à bien entendre ce magistral malotru, les indésirables, pour finir, ce serait nous autres… Nous les regimbants et non ses petits et ses grands frères qui viennent de cramer dans la nuit du 31 octobre 2019 une école et un collège à Béziers [2] comme au bon vieux temps des émeutes de 2005 dans la Grande couronne ? Ou mieux encore, ont un incendié à Chanteloup-les-vignes ans (Yvelines), dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 novembre, le chapiteau d’un “centre des arts de la scène et du cirque” inauguré en juin 2018 après avoir tendu une embuscade aux forces de police et aux pompiers, au cours de ce que la presse qualifie pudiquement de « nuit de violences urbaines »… Caillassages, tirs de mortiers pyrotechniques, les forces de l’ordre étaient attendues par vingt à trente individus munis de bâtons et bien décidés à en découdre. Ne nous aveuglons pas : ce que nous nommions les territoires perdus de la République sont en fait de venus d’authentiques zones d’interdiction où islamistes et narcotrafiquants réalisent une convergence des luttes, des causes et des intérêts que nos malheureux concitoyens insoumis, segmentés dans leur revendications, sont bien incapables de réaliser.
Le droit leur appartient
Au reste n’ont-ils pas tous les droits en tant que force nouvelle et prolifique ? De même que la la terre appartient à ceux qui la cultivent, la France appartient dorénavant à ceux qui la mettent en coupe réglée, ce pays laissé en déshérence par ses anciens occupants frappés de caducité et pour beaucoup tombés dans la dépendance du grand âge, ce pays ne leur revient-il pas de droit ? Les migrants ne sont-ils pas de ce point de vue, parfaitement dignes d’éloges pour fournir les gros bataillons d’auxiliaires de vie procédant à la toilette de personnes hors d’âge que le grand philanthrope Jacques Attali préconisait d’euthanasier passé la soixantaine en raison de leur coût social ? Le grand-père puis le père de M. Bellatar - bis repetita placent - n’ont-ils pas, sans discussion possible, défendu et bâti ce pays ? Ce qui, sous-entend que rien (ou pas grand chose) n’existait avant eux. Qu’ils l’ont en quelque sorte inventé et qu’en vertu du principe de causalité, ils en sont à présent les seuls véritables légitimes propriétaires. Qu’en conséquence, ils sont libres, en application d’un postulat du droit romain “usus et abusus”, d’en faire ce que bon leur semble… Brûler les écoles, les bagnoles, les églises (par exception Notre-Dame serait une chasse gardée de Services très spéciaux jouissant d’un monopole quant à l’exercice de la vengeance divine dévolue à certains titulaires héréditaires de cette charge séculière), abattre les croix dans les cimetières, considérer nos dodues oies-blanches et nos chères bécasses comme un gibier chassable, tirable et plumable à toute heure et en toutes saisons… Dernier épisode remarquable, le pillage du trésor inestimable de la cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie (inscrite au patrimoine mondial) et située dans les Pyrénées Atlantiques sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Attaquée par un commando, ceux-ci ont utilisé une voiture-bélier pour briser l’une des portes latérale de la cathédrale dans la nuit du 4 novembre. Un vase et une statue vandalisés ont été retrouvés abandonnés sur le parvis de la cathédrale.
Toutes choses impensables ou impossibles si le Gaulois, trop peu réfractaire à la racaille d’en bas, n’était aussi bien cornaqué et ahurie par la canaille d’en haut, laquelle regarde nos sauvageons (expression datée de 1999, due à M. JP Chevènement alors ministre de l’Intérieur de M. Jospin ayant fait scandale,) avec les yeux de Chimène et la couvre d’une prodigieuse manne pécuniaire tirée directement de nos escarcelles. À la décharge des fromages (variante argotique de céfrans, gwers et autres babtous [3]), rappelons que les leucodermes hexagonaux ont été infestés par de terrifiants parasites idéologiques (égalitarisme, universalisme, relativisme, subjectivisme, egolâtrie, etc.) qui les ont privé de tout libre arbitre, de toute véritable autonomie du consentement, de toute raison critique.
Dans un tel cadre, on comprend comment, sous couvert de laïcité, l’islam fournit d’inépuisables troupes d’assaut utiles à éliminer - ou à réduire à la portion très congrue - ce qui subsistait encore d’identité spirituelle de la France d’hier. Outre le métissage, promoteur de la destruction de l’identité génétique des populations autochtones, l’islam est une imparable machine de guerre contre l’Église, l’Ecclésia, autrement dit contre une communauté des croyants millénaire et jusqu’ici spirituellement homogène… résultat du prix fort payé à l’occasion des guerres de religion, commençant en 1562 pour ne prendre véritablement fin qu’en 1598 avec l’édit de Nantes. Pour ne pas conclure M. Bellatar dans une belle envolée lyrique nous dit en fin de compte ce qui nous attends… sans coup férir (en douceur mais sûrement) : « ce que nous avons préparé, c’est-à-dire nos enfants » ne disant ni plus ni moins que le président algérien, Houari Boumediene, annonçant en 1974, deux ans après l’indépendance, qu’« un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas en tant qu’amis. Ils iront là-bas pour le conquérir, et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »… Et en effet le ventre toujours fécond de l’Orient est en passe – si ce n’est déjà fait – d’avoir opéré une colonisation à front renversé… Sans combat si ce n’est celui du messianisme des droits de l’homme, régnant sans partage depuis 1945, qui depuis soixante quinze ans conduit une guerre inexpiable, culturelle et spirituelle, semant en Europe un extraordinaire chaos intellectuel et moral… dont les effets pourraient bien se traduire par des fleuves de sang et d’épouvantables misères… Songeons au sort des chrétientés d’orient qui n’ont cessé de fondre et de se dissoudre depuis un siècle.
Car pendant que le pouvoir amuse la galerie avec la procréation médicalement assistée, l’avortement ayant été érigé en Droit fondamental et sacré (ce qui en dit long sur le degré d’inversion mentale aujourd’hui atteint), qu’arrive le débat sur le droit à mourir dans la dignité (l’euthanasie pour tous) et bien les migrants nantis d’un authentique esprit de conquête prosélyte, ne pratiquent pas le coïtus interruptus, les céfranes se sont, elles, converties à l’interruption volontaire de grossesse, au carriérisme et au vagabondage sexuel, ceci pour ne pas être en reste sur une gent masculine préférant de nos jours résolument la teuf au taf (wiktionary.org/wiki/taf).
La valise, la conversion ou le cercueil
Tout cela est bel et bon, mais si l’on tourne les regards vers le Septentrion, là où la social-démocratie a pris de l’avance sur les pays latins, les populations dans l’incapacité de faire bouger le monolithe idéologique qui les écrase, préfèrent, plutôt que de supporter les nuisances qui accompagnent les transferts de populations, tailler la route, changer de zones ou carrément de pays… un peu comme ces fermiers afrikaners, plutôt que de se faire assassiner à domicile (ce à quoi les expose une politique prévoyant des expropriations de terres agricoles sans indemnité) émigrant en Géorgie, en Nouvelle Zélande ou en Australie. La Suède de Greta Thunberg nous offre un avant goût des comportements qu’il nous faudra adopter d’ici peu. Finies les marches blanches pour les filles violées et assassinées bestialement, finis les oursons en peluche déposés sur les trottoirs entre deux pisses de chien et des chandelles rouges à la flamme vacillante, il deviendra préférable de prendre la tangente et de pratiquer la fuite salvatrice.
Mi octobre, la télévision suédoise diffusait un reportage relatif à la crise « existentielle et financière » que traverse Filipstad, ville forte de dix mille âmes. Jim Frölander, responsable de l’intégration au sein de l’administration municipale déclarait sans ambages : « nous vivons un changement de population. Pensez ce que vous voulez ... Mais tel est le constat, c’est ce que nous vivons et c’est ce à quoi nous devons faire face ». En effet, entre 2012 et 2018, 640 Suédois de souche ont quitté Filipstad tandis que 963 allochtones venaient s’y installer. Les partants appartenant aux classes d’âge comprises entre 20 et 64 ans, étaient bien entendu en capacité d’exercer des métiers productifs (d’où une perte de nette de recettes fiscales pour une ville devant faire face à une lourde pénurie budgétaire). Pour compléter le tableau, écoutons ce qu’en dit lui-même le maire de Filipstad, Claes Hultgren : « À Filipstad, nous avons environ 750 adultes originaires de Syrie, de Somalie, d’Erythrée, d’Afghanistan et d’Irak ... Dans ce groupe de population, le chômage est très élevé, le niveau d’éducation très bas et personne ne peut vivre sans recourir à l’aide sociale. Ces personnes vivent à l’écart du reste de la société et risquent de ne jamais sortir de l’exclusion qui est la leur aujourd’hui. Leur exclusion impacte par ailleurs, lourdement l’économie locale ».
En un mot, la plupart des nouveaux arrivants ne possèdent pas les qualifications minimales pour accéder au marché du travail ou ils n’y accéderont que très difficilement et dans tous les cas seront à la charge, en partie ou en totalité de la communauté. Dans ce cas de figure, parfaitement emblématique du projet totalitaire européen, seule l’idéologie messianique du métissage l’emporte… Périssent les peuples et les économies, et pour la Suède le fruit de deux siècles de développement (auparavant, avant la révolution industrielle du XIXe siècle - à partir de 1850 – basée sur la sidérurgie et le charbon, elle était un pays agraire d’une grande pauvreté), pourvu que les racines et le terreau vital du « nationalisme » honni soient extirpés, à savoir l’homogénéité ethnique, culturelle et confessionnelle. Mais, rétorquerons les chantres du nouvel Eden cosmopolitiste, un migrant est un humain comme les autres et disposent des mêmes droits que tout un chacun, qu’ils soit productif ou non, c’est un « humain » et rien que cela. Face à la tyrannie des universaux négativiste de toutes spécificités et singularités, nous n’avons qu’à rendre les armes et laisser le champ libre aux incapables majeurs, aux parasites et aux assistés à perpétuité.
L’avenir radieux des Nation arc-en-ciel
Nous ferions bien de méditer l’exemple sud-africain. Une terre quasiment vierge défrichée par des laboureurs hollandais. Aujourd’hui ces mêmes fermiers, assassinés et persécutés en sont réduits à fuir le pays de leurs pères. Au cours des années 90, les autorités ont recensé quelque 250 000 assassinats. Les données d’Interpol pour l’Afrique du Sud établissent actuellement le nombre d’homicides et de tentatives d’homicide à 48000 par an, pour 56 millions d’habitants contre 2000 lorsque la police de l’apartheid était à l’œuvre pour s’interposer entre combattants Xhosas et Zoulous (à titre de comparaison 700 meurtres annuels en France pour 67 millions d’habitants). Deux meurtres sur cinq visent des blancs, soit 40% des victimes et depuis 1994 ce sont 70000 Blancs qui ont été lâchement assassinés.
La démocratie raciale est à cet égard un indéniable franc succès. Un clou chasse l’autre. On comprend alors pourquoi Brandon Huntley, âgé de 31 ans, est allé jusqu’à demander officiellement l’asile au Canada après avoir été attaqué la bagatelle de sept fois dans sa ferme en raison de la couleur de sa peau. Au demeurant se faire traiter au quotidien de “chien blanc” est chez nous d’une grande banalité… Hélas cela commence par des gros mots et finit souvent par des coups. L’Institut sud-africain de relations raciales, le Southt african insititue of Race relations (notons que les races existent officiellement en RAS, même si chez nous, pays des Lumières, le mot a été supprimé de la Constitution) révélait en 2018 qu’entre 1995 à 2005 ce sont 800 000 sud-africains blancs âgés de 25 à 35 ans, qui ont quitté le pays. Chiffres impressionnants si on les rapporte à la population sud-africaine dont seulement 10 % des 49 millions de Sud-africains sont de race blanche. Nous savons ce qui nous attends au terme du processus d’expropriation maintenant déjà très engagé. À bon entendeur salut !
À suivre…
Léon Camus 4 novembre 2019