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Le vote par correspondance peut-il favoriser la fraude électorale ?

samedi 5 décembre 2020

Le contexte de la crise sanitaire du Covid a imposé le vote par correspondance aux Etats Unis. Cette méthode digne d’un pays sous développé, a permis de constater la plus grande fraude électorale de notre histoire avec le comptage de votes blancs remplis par le personnel électoral, puis par l’arrêt des décomptes en faveur de Trump pour faciliter l’arrivée de millions de bulletins après la clôture des votes.
La volonté de promouvoir le vote par correspondance ne tient que par le rejet des politiciens par le peuple français.

Macron a été élu par une minorité d’électeurs et de ce fait n’est en aucun cas légitime du peuple mais du scrutin.

L’avenir sombre du projet de Grand Reset, mené tambour battant par les élites mondialistes, verra l’imposition de trucage de scrutin par le vote à distance.
Tout ce qui est décrit comme « physique » sera transformé en numérique, telle la volonté de l’élite corrompue avec à son sommet la DTCC. (Voir sur notre moteur de recherche)
Maintenant que nous somme en « guerre » et en « dictature » il ne reste plus que la fraude électorale pour maintenir les mondialistes au pouvoir et envisager une réélection de Macron pour 2022.
Si Biden parvient à maintenir sa fraude électorale, c’est la CIA qui pilotera les élections en France, comme nous le suspectons pour celle des français à l’étranger.

Élections : vers un retour du vote par correspondance en France ?

Au cœur de la campagne présidentielle américaine, le vote par correspondance pourrait-il faire son retour en France ? Ce dispositif n’existe plus dans l’Hexagone depuis une loi de 1975 visant à lutter contre la fraude électorale. Ce texte remplace le vote par correspondance par le vote par procuration. Le sénateur socialiste, Éric Kerrouche aimerait revoir « le vote par voie postale » de retour dans le code électoral et va déposer une proposition de loi en ce sens, cette semaine.

« La démocratie ne doit pas être en apesanteur »

Face à la crise sanitaire ou le risque terroriste, « La démocratie ne doit pas être en apesanteur » explique-t-il à Public Sénat. Néanmoins, « le vote par correspondance ne doit pas être pris comme un substitut au vote présentiel mais comme un complément ». Raison pour laquelle, le vote par voie postale pourrait ainsi être mis en place « sur demande de l’électeur » avance-t-il.

Le sénateur socialiste n’est pas le seul à porter ce combat. Sa proposition traverse les clivages à la Haute assemblée. Le sénateur LREM, Xavier Iacovelli a déposé également une proposition de loi en faveur du retour du vote par correspondance, la semaine dernière, un moyen de lutte contre l’abstention selon lui.

Dans un entretien au Figaro, le président du Sénat, Gérard Larcher a également appelé « à travailler sur le vote par correspondance » en vue des prochaines échéances électorales. Le mois dernier, lors de l’examen du projet de loi sur la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, un amendement d’Éric Kerrouche en faveur du vote par voie postale avait été adopté avec le soutien du rapporteur LR Philippe Bas.

Déjà entre les deux tours des municipales, une proposition de loi d’Éric Kerrouche avait été déposée, sans succès. Le gouvernement avait préféré la possibilité du double vote par procuration. « Compte tenu de la situation sanitaire et des craintes légitimes des Français, le risque d’une abstention massive est réel (…) C’est pourquoi, afin de pouvoir garantir le respect des principes démocratiques lors du prochain scrutin municipal et, plus globalement en cas de répétition d’une crise comparable, il est proposé d’instaurer un vote par correspondance, sous pli fermé, qui garantirait le secret du vote et la sincérité du scrutin en période d’état d’urgence sanitaire » pouvait-on lire dans l’exposé des motifs du texte d’Éric Kerrouche.

Sa nouvelle proposition de loi se veut « beaucoup plus large » que la précédente pour une « démocratie résiliente » annonce-t-il. Les régionales et les départementales sont des scrutins où la participation est traditionnellement moins élevée qu’à une présidentielle. De quoi introduire en douceur les modalités du vote par correspondance.

Le président centriste du Conseil départemental de la Mayenne, Olivier Richefou se porte même volontaire pour réaliser un test grandeur nature dans son département. L’élu a déjà « échangé avec les responsables nationaux du groupe La Poste sur la faisabilité technique d’une généralisation du vote par correspondance (…) que le service public confirme pouvoir mettre en place » assure-t-il dans un communiqué.

Un vote par correspondance à la prochaine élection présidentielle ?

Une loi « simple » peut autoriser le vote par correspondance pour l’ensemble des élections, à une exception : l’élection présidentielle. Les règles applicables au scrutin sont régies par une loi organique de 1962. Pour cette raison, seule une nouvelle loi organique pourrait permettre le vote par correspondance. Une loi organique précise l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et est soumise à une procédure d’adoption spécifique : à la majorité absolue des députés, alors qu’une majorité simple est suffisante pour une loi ordinaire. Le contrôle du Conseil Constitutionnel est obligatoire.

La sincérité du scrutin en question

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier, « le vrai problème du vote par correspondance, c’est la sincérité du scrutin. L’instant politique devient diffus. En fonction du moment du vote, les électeurs ne sont pas tous soumis aux mêmes éléments d’appréciation dans leur choix » relève-t-il avant de prendre l’exemple de la dernière élection présidentielle. « Que ce serait-il passé, si on avait autorisé les votes par correspondance, plusieurs jours avant les révélations du Canard enchaîné sur François Fillon ? »

« Dans le dispositif que je propose, vous pouvez toujours, si vous avez changé d’avis, venir en présentiel, parce que les votes par correspondance ne sont pris en compte qu’à la fin des opérations de vote » répond Eric Kerrouche.

Sur Public Sénat ce matin, Jean-Pierre Raffarin qui a soutenu la candidature de François Fillon même après les révélations du Canard enchaîné, ne s’est d’ailleurs pas montré « hostile à l’idée de réintroduire le vote par correspondance en France ». « La démocratie sans participation est dangereuse » a-t-il fait valoir. Participation contre sincérité du scrutin, un équilibre à trouver comme l’a montré la dernière élection présidentielle américaine.
Public Sénat

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