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Benoit Hamon : le Grand Reset avec le revenu universel

mardi 17 novembre 2020

Après Macron qui veut généraliser le vote électronique, voici Benoit Hamon, autre candidat mondialiste, qui vient de ressortir du placard politique après son échec aux présidentielles de 2017.
Le socialiste, ancien ministre de l’éducation proposait d’allouer un revenu universel qui est l’exacte copie de la stratégie du Grand Reset imposé par le nouvel Ordre Economique Mondial.
Cette position est davantage identifiée comme le communisme libertaire promu par la caste dirigeante financière.
Hamon proposait de verser entre 600 et 700 euros par mois à tous les adultes. Il fallait juste que leurs ressources ou revenus soient inférieurs à 2 800 euros brut.
Un « revenu universel d’existence pour éradiquer la pauvreté » ne sera que l’assurance de perpétuer un chômage de masse généré par la crise sanitaire.

Benoît Hamon : « Une personne qui a un travail difficile et mal payé est obligée de l’accepter » une manière d’accepter le Grand Reset du World Economic Forum.

En aucun cas ce sera la panacée du Monde d’après de George Soros.

Le Revenu Universel

  • « Il ne s’adresse pas qu’aux plus démunis, mais serait perçu par tout le monde. Le revenu universel reconnaît une chose dont on a fait l’expérience pendant le confinement : le travail, ça n’est pas que l’emploi. Le travail domestique, le travail bénévole ne sont pas reconnus : sont-ils pour autant inutiles socialement ? C’est ça que le revenu universel vient reconnaître. »
  • « Aujourd’hui, une personne qui a un travail difficile et mal payé est obligée de l’accepter pour pouvoir vivre : elle n’a aucune capacité à négocier, à changer ses conditions de travail ou son salaire », explique Benoît Hamon. « On constate une asymétrie entre celui qui a un travail et celui qui l’embauche. Le revenu universel c’est un outil d’émancipation, il vous donne le choix. »
  • « le fait de soutenir les plus pauvres en leur donnant de l’argent n’est pas une incitation à la paresse, au contraire c’est le moyen de les rendre digne et de les réintégrer pleinement à la société ».
  • « C’est une réforme de confiance : donner à chacun son autonomie, redécouvrir le libre arbitre, c’est aussi une manière de travaille à la plus grande cohésion de la société ». « Aujourd’hui, on a beaucoup de mal à se parler, à se faire confiance, à se tolérer. Quand on réfléchit à ce qu’est devenue la République, la promesse républicaine n’est pas satisfaite dans beaucoup de territoires ! »

On a lu le plaidoyer de Benoît Hamon pour un « salaire du bonheur »

Le concept de « revenu universel » vous intéresse ? L’ex-candidat socialiste le détaille dans son dernier livre.

Par Cécile Amar

Comme une impression de déjà vécu. Travailler à la maison, veiller sur ses aînés, s’occuper des enfants, surveiller leurs devoirs quand ils reviennent de l’école tout en participant à une visioconférence, faire du ménage, des lessives et assurer au taf. Si vous avez à nouveau l’impression de « dormir au boulot », si vous vous demandez pourquoi le travail domestique est gratuit, pourquoi le travail salarié est le seul à être rémunéré, alors lisez le livre de Benoît Hamon. Vous êtes mûr pour le revenu universel.

Le reconfinement est la meilleure période pour se plonger dans cette ode au « salaire du bonheur ».
L’ancien candidat à la présidentielle a finalisé son livre pendant le précédent confinement, au moment où, de l’Espagne à l’Allemagne en passant par le Canada, de tels dispositifs étaient expérimentés ou mis en place à grande échelle.

Hamon livre un vibrant plaidoyer pour ce revenu de 750 à 1 000 euros par mois qu’il veut « universel, individuel et inconditionnel ». Pour lever les doutes sur cette « grande conquête sociale du siècle », celui qui a arrêté la politique après les européennes fait voyager le lecteur : il l’emmène dans la Grèce antique au temps du Skholè, où les habitants se consacraient « librement et gratuitement à des activités épanouissantes » ; dans le Danemark du pasteur Grundtvig, l’inventeur des écoles populaires toujours en vigueur ; dans les Etats-Unis de Bob Kennedy, pour qui « le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie mérite d’être vécue ».

Au moment où reviennent les files d’attente dans les centres de distribution alimentaire, alors que la précarité explose, que de nombreuses familles qui s’en sortaient avec des petits boulots basculent dans la pauvreté, Benoît Hamon défend l’idée que le revenu universel est « un outil de justice en ce qu’il permet d’éradiquer la pauvreté ». Un outil d’émancipation aussi, dans un monde où le travail rend parfois malade. « Il donne du temps. Il donne de l’argent. Il donne de la liberté », écrit l’ancien socialiste.

Pendant la campagne présidentielle, on ne comprenait rien à la mise en place de cette réforme. Cette fois, l’ancien ministre prend le temps de développer un plan en trois étapes :

- Le revenu universel serait d’abord versé aux 18/25 ans (qui n’ont pas droit au RSA et qui souffrent beaucoup de la crise économique actuelle) ;
- Puis, tous les enfants toucheraient 300 euros par mois (200 euros seraient donnés tous les mois à leurs parents, ce qui aiderait nombre de familles et 100 seraient mis de côté mensuellement et versés le jour de leur majorité, comme un capital de départ) ;

- Enfin, le revenu universel serait versé à tous les Français.

Il donne aussi son coût et développe des pistes de financement, en créant notamment une taxe sur les transactions financières, une sur les robots et des impôts écolos.

Benoît Hamon revient dans le débat public avec ce livre, sorti le jour du confinement, au moment où les librairies ont fermé leurs portes. Sur Instagram, il a souligné qu’il ne lui restait plus qu’à aller acheter lui-même tous les exemplaires ! « Rien ne sert d’être tragique, il suffit d’être sérieux », écrit-il dans ce livre, que vous pouvez commander chez les libraires qui pratiquent le « click and collect ». Une bonne action pour un livre optimiste dans une période sombre, un livre écrit pour « dissiper les ombres et redécouvrir l’horizon d’une vie bonne ».

Au Kenya, une ONG américaine teste le revenu universel

Tom SWARTZ septembre 2019

Au début de chaque mois les habitants de certains villages reculés de ce pays anglophone d’Afrique de l’Est reçoivent l’équivalent de 20 euros en monnaie locale.

L’expérience a commencé fin 2016.

Depuis cette date, chaque mois les habitants de 45 villages situés à l’extrême ouest du Kenya, reçoivent par virement sur leur compte mobile M-Pesa, l’équivalent d’une vingtaine d’euros (soit 2 280 shillings).

Ce virement est effectué par une ONG américaine, Give Directly.

Nous vous en avions déjà parlé en mars 2017, Give Directly est une structure soutenue et financée par l’Omidyar Network du fondateur d’eBay Pierre Omidyar, qui défend le concept d’une “aide directe” pour lutter contre la pauvreté, mais aussi par l’Open Society Foundations du financier-philanthrope George Soros.

GiveDirectly-Kenya-revenu-universel

Lancé au Kenya en 2016, le programme a depuis été étendu à d’autres pays, parmi lesquels le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC) et le Liberia.

Le versement de ce revenu (versé tous les mois et d’un coût total de 28 millions de dollars) est basé sur trois principes : il est universel, et donc proposé à tous dans les 45 villages concernés au Kenya ; il est inconditionnel, c’est-à-dire sans droit de regard sur les dépenses ; et il est garanti sur une période donnée (pendant une douzaine d’années).

Le fondateur d’eBay teste le revenu universel au Kenya

10/02/2017
Pierre Omidyar

GiveDirectly ( George Soros) a lancé un programme pilote de 12 ans au Kenya pour donner de l’argent à 26 000 Kenyans.

  • 17% des jeunes actifs sont sans emploi au Kenya.

Le revenu universel n’est pas seulement d’actualité en France, à l’instar de Benoît Hamon, le candidat socialiste à la présidentielle française qui a placé cette idée dite « libérale » au centre de sa campagne. Le revenu universel parvient même à séduire jusque dans la Silicon Valley.
Ainsi, Pierre Omidyar, entrepreneur français, iranien et américain et fondateur du géant du commerce en ligne eBay, a annoncé par l’intermédiaire de sa société d’investissement philanthropique Omidyar Network son intention de donner 493 000 dollars à GiveDirectly, une organisation à but non lucratif qui vient en aide aux familles vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique de l’Est.

Cet investissement doit permettre à GiveDirectly de financer un programme pilote lancé au Kenya. S’étalant sur 12 ans, il vise à aider 26 000 personnes situées dans 200 villages au Kenya. 6 000 Kenyans toucheront ainsi des indemnités régulières durant l’intégralité de la durée du programme. Dans le même temps, 20 000 autres personnes recevront au minimum une aide sous la forme de transfert d’argent. Omidyar Network explique que des paiements de 0,75 dollar par jour représentant l’équivalent de 50% du revenu typique des adultes dans les régions rurales du Kenya où le programme est déployé.

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