Geopolintel

Médecins suspendus : Eric Loridan un homme d’honneur

jeudi 17 novembre 2022

L’état de New York et l’Italie ont réintégré le personnel suspendu non vacciné en raison du manque d’effectif dans les établissement de santé.
A New York, ces suspendus ont reçu les arriérés de salaire dus pendant leur suspension.
Tout ceci n’est que justice et bon sens.

Mais que se passe-t-il en France ?
La France de Macron soumise aux laboratoires et aux blanchisseurs d’impôts, ne le voit pas de la même manière. Hier en commission parlementaire, nos députés ont refusé la réintégration du personnel soignant suspendus pour non vaccination.
Trump avait raison, tout ce que touche Macron se transforme en « merde ».
La France pays des droits de l’homme est devenue celui des droits des lobbies.

Le législatif français n’est plus un contre pouvoir mais une caisse de résonance de Bruxelles et de Washington, parce que c’est leur projet, la France depuis la non participation à la guerre en Irak doit être punie.

Mais il existe dans ce pays des hommes courageux comme Eric Loridan, Chirurgien général et digestif, qui s’est insurgé devant l’absurdité du port des masques et devant la dangerosité de l’injection vaccinale Covid.

Éric Loridan Chirurgien (Pas-de-Calais)

« Ceux-là sont les premières victimes de ce système qui broie les plus belles âmes soignantes. »

Éric Loridan a 54 ans, il est père de famille et grand-père depuis peu. Chirurgien en hôpital depuis 18 ans, il est interdit d’exercer depuis le 15 septembre 2021.

Après 18 ans de bons et loyaux services, des prises de responsabilité, des projets mis en place pour développer une chirurgie de pointe, me voici devenu un paria dans l’établissement, empêché de travailler. Depuis le 15 septembre 2021, il ne m’est plus possible d’exercer sans être à jour d’un schéma vaccinal anticovid complet.

J’ai découvert la soumission des médecins à la doxa officielle sans aucune remise en cause ; j’ai éprouvé le confortable conformisme de beaucoup, la lâcheté de certains, la trahison aussi. Après dénonciation par un collègue, l’ordre des médecins me reproche d’être sorti de ma réserve en faisant une vidéo didactique sur le port du masque et son inutilité et une autre « coup de gueule » sur la dictature sanitaire qui s’installe.

Et pourtant c’est la réalité. Le masque est aussi inutile pour bloquer une maladie virale qu’un château de sable pour arrêter les grandes marées, c’est la science qui le dit. La vraie ; et l’évolution actuelle de la situation nous fait craindre une bascule totalitariste.

J’ai vu des médecins très compétents dans leurs domaines et qui pourtant ne voulaient pas se rendre à l’évidence : oui, les traitements précoces marchent, je peux en témoigner. Mais comme ce n’est pas dans les recommandations des autorités sanitaires, ils ne prescrivent pas. L’Evidence Based Medecine a volé en éclats. On préfère faire confiance aux instances dirigeantes et aux médecins des plateaux télé alarmistes et gavés de conflits d’intérêt qu’aux études scientifiques qu’ils n’ont d’ailleurs plus le temps de lire.

J’ai été contacté et je le suis encore par des patients que leur propre médecin traitant ne veut pas aller visiter au prétexte qu’ils sont malades de la Covid : « bon ben bon courage ! » comme seule thérapeutique. Et pourtant la Covid est loin d’être la peste noire.

J’ai vu des patients Covid en réanimation à quelques jours de leurs injections. Mais personne n’arrive plus à faire de lien entre un traitement et un effet secondaire grave.

J’ai vu certains dégâts des vaccins à court terme. Un jeune de 21 ans avec des symptômes d’infarctus du myocarde, des hémorragies gynécologiques chez des jeunes filles, des reprises de règles chez des femmes ménopausées, des syndromes neurologiques sévères chez des personnes sans antécédent, un cancer digestif brutal et d’emblée agressif. Aujourd’hui même, fibrillation auriculaire chez un jeune de 20 ans. Leur seul point commun : une injection anticovid dans les jours ou les semaines qui ont précédé.

Mais ce n’est encore rien ! J’ai vu la grande violence faite aux soignants, aux petits. Cet odieux chantage à l’emploi « fais-toi vacciner, sinon on te remplacera, tu n’es pas indispensable » de la part de personnes qui ont des responsabilités médicales ou administratives. Parfois même par leurs propres collègues.

Beaucoup ont craqué et, la mort dans l’âme, se sont fait injecter cette substance dont on ignore encore les effets à moyen et long terme, simplement par la hantise de ne plus rien avoir à mettre dans l’assiette de leurs enfants. Ceux-là sont les premières victimes de ce système qui broie les plus belles âmes soignantes. A ceux-là j’adresse un message de soutien. Tenez bon, nous allons gagner. Forcément, il sortira quelque chose de meilleur.

Laissons pourrir ce cadavre en putréfaction et nous pourrons bâtir une autre façon de soigner, c’est à dire de prendre soin.

Source

.

.

.

Soignants non vaccinés suspendus : les députés refusent leur réintégration dans les hôpitaux, après un débat houleux en commission

Faut-il oui ou non réintégrer maintenant les soignants non vaccinés suspendus, alors que les bras manquent à l’hôpital  ?

La question a soulevé un très vif débat au sein de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, ce mercredi après midi, lors de l’examen d’une proposition de loi en ce sens portée par Caroline Fiat (Meurthe-et-Moselle, LFI/Nupes). Une initiative finalement repoussée.

Ce texte de trois articles texte proposait la réintégration du personnel suspendu des établissements de santé dans le cadre d’un protocole sanitaire « strict ». Ainsi ces soignants non-vaccinés ne pourraient retourner à leur travail que sur présentation d’un test de dépistage du Covid‑19 négatif en cours de validité ainsi qu’un port des équipements de protection individuelle (masque FFP2 systématique). Et pour éviter la charge financière qui pèserait sur les soignants réintégrés, le groupe LFI souhaitait que le coût soit pris en charge par l’État, via une augmentation de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Lits fermés, blocs au ralenti

Lors de la défense de son texte, l’élue de Meurthe-et-Moselle a pris soin de déminer le terrain et de rappeler le contexte. « La proposition de loi ne revient pas sur l’obligation vaccinale mais prend acte que la question de la réintégration (des soignants suspendus) doit se poser inévitablement », a-t-elle plaidé. Pour la parlementaire, cette proposition n’est certes pas une « solution miracle » mais « acceptable » pour permettre aux hôpitaux de faire face à une pénurie de personnel.

De fait, « en septembre dernier, l’AP-HP a fait état de 18 % de lits fermés par manque de 1 000 infirmiers, et d’un taux de fermeture des blocs opératoires de 40 % sur certains sites (...) La situation est dramatique en outre-mer. La moindre personne manquante peut désorganiser une équipe, entraîner la fermeture de lits et augmenter encore la charge de travail des personnels en place », a soutenu Caroline Fiat. Dans ce contexte, « les milliers de personnes suspendues suite à la loi du 5 août 2021 sont pénalisantes », justifie-t-elle.

Selon la FHF, seuls 4 000 professionnels suspendus – dont environ 500 infirmiers – seraient concernés sur un total de 1,2 million d’agents. Début juillet, le ministre de la Santé mentionnait un chiffre de 12 000 personnes intégrant les agents administratifs.

Protéger les soignants eux-mêmes

Mais sans surprise, ces arguments de réintégration n’ont pas du tout convaincu les députés de la majorité qui ont âprement défendu le principe de l’obligation vaccinale pour les soignants.

Au nom du groupe Renaissance, le député Éric Alauzet a déploré un texte proposé à la fois « contre l’avis de la Haute Autorité de santé rendu en juillet, de la FHF, de l’Académie de médecine, des patients et des soignants eux-mêmes ! » Jugée complexe et risquée à appliquer, cette réintégration ne serait pas « éthique », aux yeux de ce médecin acupuncteur, car elle « dédouane » le personnel qui refuse de donner la priorité à la sécurité des patients et de leurs collègues.

Députée Renaissance du Nord, Charlotte Parmentier-Lecocq a enfoncé le même clou. Elle juge que l’adoption d’un tel texte serait un « mauvais signal » sur la vaccination. « Tout cela continue de nourrir le sentiment de méfiance vis-à-vis des vaccins, plaide-t-elle. Il faut rejeter ce texte qui met en cause non seulement l’obligation vaccinale mais aussi l’intérêt du vaccin. » Un argument soutenu aussi par Thomas Mesnier, député de Charente (Horizons), qui a dénoncé une proposition de loi allant « à l’encontre des données scientifiques actuelles ».

À l’origine des amendements de suppression des deux articles du texte, le Pr Philippe Juvin (LR, Hauts de Seine) a affirmé que le texte était même « dangereux ». « Qu’est-ce qu’on va faire s’il y a une nouvelle vague  ? Comment faire pour persuader les gens de se faire vacciner  ? Il y a eu des soignants morts. On a une obligation de les protéger ».

Ces arguments ont toutefois divisé le camp des Républicains. Yannick Neuder (Isère) a déclaré « qu’il ne faut pas tomber dans la caricature entre ceux qui croient à la science et ceux qui n’y croient pas ». « L’avis de la HAS porte sur l’obligation vaccinale et non sur la réintégration des personnels. C’est une responsabilité politique », a-t-il avancé.

« Malhonnêteté intellectuelle »

La PPL de Caroline Fiat a toutefois reçu de nombreux soutiens de la Nupes. Pour Louis Boyard (LFI, Isère), « il faut avoir conscience qu’il y a des personnes suspendues enfermées dans des conditions insupportables qui attendent de savoir comment on va changer leur vie. Même s’il y a peu de personnes concernées, dans mon hôpital de Villeneuve-Saint-Georges, un soignant réintégré changerait énormément de choses ».

La députée écologiste Sandrine Rousseau a fait valoir que les hôpitaux débordent et que « le devoir d’exemplarité » des soignants pourrait se matérialiser justement par ce protocole sanitaire de réintégration.

Député de Martinique, Jean-Philippe Nilor a dénoncé une forme de « malhonnêteté intellectuelle » qui voudrait faire croire que ce texte vise à lever l’obligation vaccinale. « ll s’agit de répondre au problème de l’offre de soins. Compte tenu de l’absence des soignants chez nous, il y a un péril pour les habitants des territoires d’outre-mer qui sont aussi la France. Il ne faut pas se tromper de débat. ».

La proposition de loi n’a pas été adoptée en commission. Le texte devrait être rediscuté en séance publique. En attendant, François Braun, ministre de la Santé, a saisi une nouvelle fois la HAS sur cette question. Son avis est attendu début janvier 2023.

Le Quotidien du Médecin

—  0 commentaires  —

© Geopolintel 2009-2023 - site réalisé avec SPIP - l'actualité Geopolintel avec RSS Suivre la vie du site