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la reconstruction de l’Ukraine représente un pactole de 750 milliards de dollars

dimanche 23 octobre 2022

La guerre est source de richesse, tant par les armes vendues que par la reconstruction des infrastructures.
Ce pays qui n’en est pas un, a déjà vendu son économie au plus offrant, que peut il bien vendre encore à part son âme et son peuple ?

Depuis 2015 et l’aide du FMI de 15 milliards détournée par les oligarques, le pays de Zelensky est un Etat fantôme.
Selon un ex des services secrets ukrainien, les aides du FMI viennent remplir les caisses du parti démocrate américain.
Le FMI n’aurait jamais du prêter cet argent à l’Ukraine en raison de ses règles qui imposent aux pays de ne recevoir de l’aide financière qu’à partir du moment où ils ne font pas défaut envers un autre pays (Russie). Christine Lagarde n’a n’en pas tenu compte, elle a du se résoudre à obéir à Hillary Clinton qui l’avait aidé à intégrer la direction du FMI.
Maintenant tous les pays vont se battre pour avoir leur part du gâteau, les livraisons d’armes ne sont que des cadeaux pour espérer des contrats pour la reconstruction du pays.

La reconstruction de l’Ukraine aura un coût astronomique : 750 milliards de dollars

Depuis ce lundi et pour deux jours, des représentants de l’Ukraine, dont le Premier ministre, des institutions internationales et du secteur privé sont réunis pour réfléchir ensemble à la reconstruction du pays en guerre avec la Russie depuis plus de quatre mois. Un projet qui pourrait prendre les traits d’un « plan Marshall » à l’image de celui déployé en 1948 par les Etats-Unis à destination d’une Europe détruite par la Seconde Guerre mondiale.

Comment reconstruire l’Ukraine ? Vaste question à laquelle les participants réunis à la conférence, qui se tient depuis ce lundi à Lugano en Suisse pour deux jours, vont tenter de répondre. On y retrouve pour représenter l’Ukraine, son Premier ministre, Denys Chmygal, le président du parlement, Rouslan Stefantchouk, et une délégation forte d’une centaine de personnes. Le président, Volodymyr Zelensky est, lui, resté au pays. Il a pour autant marqué ce premier jour par ses propos. S’exprimant par visioconférence en ouverture de la conférence, il a déclaré que « la reconstruction de l’Ukraine est la tâche commune de tout le monde démocratique » et « la contribution la plus importante à la paix dans le monde ».

La « tâche est vraiment colossale » ne serait-ce que dans les territoires libérés, avait-il souligné, la veille, à propos de cette conférence qui réunit également le secteur privé ainsi que des institutions internationales dont celles de l’Union européenne avec la présence de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le Premier ministre tchèque y assiste également, son pays venant de prendre la présidence tournante de l’UE, après la France ainsi que son homologue Mateusz Morawiecki, de Pologne, pays qui accueille de loin le plus de réfugiés ukrainiens.

Initialement, tous devaient échanger sur les réformes nécessaires en Ukraine notamment celles concernant la lutte contre la corruption endémique qu’elle connaît. Mais l’invasion russe le 24 février et ses conséquences dramatiques pour le pays se sont imposées comme thème principal et essentiel, bien que le sujet de la corruption soit susceptible d’être abordé au vu des sommes en jeu et des risques de détournements.

Une reconstruction à 750 milliards de dollars

Mais c’est bel et bien le processus de reconstruction qui sont désormais la priorité. Un objectif d’autant plus difficile que l’issue de la guerre qui secoue l’Ukraine est encore très incertaine malgré une aide militaire et financière conséquente des alliés et une avance russe bien moins rapide que prévu. Le coût de la reconstruction a d’ailleurs été estimée ce lundi à au moins 750 milliards de dollars par le Premier ministre ukrainien, s’interrogeant sur « qui doit payer » avant de répondre qu’une « source clé » de financement devrait être la saisie des avoirs de la Russie et des oligarques russes gelés dans le cadre des sanctions internationales contre Moscou. De son côté, la Kyiv School of Economics (KSE) avait estimé les dommages causés jusqu’à présent aux bâtiments et aux infrastructures à près de 104 milliards de dollars. En outre, l’économie du pays aurait déjà perdu 600 milliards de dollars d’après certaines estimations.

Très impliqué, le Royaume-Uni, qui est l’un des alliés les plus actifs de l’Ukraine, soutiendra notamment la reconstruction de la ville et de la région de Kiev, à la demande du président Zelensky, a indiqué le Foreign Office dimanche. Londres compte également travailler avec Kiev et ses alliés pour accueillir la conférence sur la relance de l’Ukraine en 2023 et établir un bureau dans la capitale du Royaume-Uni pour aider à coordonner ces efforts de reconstruction.

Vers un « plan Marshall » pour l’Ukraine

Mais c’est surtout la perspective d’un « plan Marshall » qui est au centre des discussions. Les participants doivent, en effet, dessiner l’ébauche d’un plan similaire au programme économique américain qui avait permis de relever l’Europe occidentale des ruines de la deuxième guerre mondiale, cette fois à destination de l’Ukraine. Dans cette optique, la Banque européenne d’investissement (BEI) doit d’ailleurs proposer la création d’un nouveau fonds pour l’Ukraine, qui pourrait atteindre 100 milliards d’euros, selon des sources au fait du plan.

L’expression « plan Marshall » a été employée à plusieurs reprises au sujet de l’Ukraine par le chancelier allemand Olaf Scholz ou encore le président du Conseil européen Charles Michel. Celui adopté aux Etats-Unis en avril 1948 et intitulé « programme de reconstruction européenne » (European Recovery Programm, ERP) offrait à tous les pays d’Europe, y compris l’URSS et les autres pays communistes, de bénéficier de l’assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans. Au total, ce sont pas moins de 13,35 milliards de dollars de l’époque (soit l’équivalent actuel d’environ 160 milliards de dollars) qui ont été injectés dans l’économie des pays aidés, à des conditions particulièrement avantageuses : 85% à titre gratuit et 15% en prêts à long terme.

La Tribune

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