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Macron dehors  ! Le pass est passé  !

jeudi 20 janvier 2022

Le pass-vaccinal vient d’être adopté par un hémicycle au quart vide. Plus le sujet est important, crucial, moins la représentation nationale se mobilise. À quoi servent donc ces gens, ces soi-disant députés, sinon à créer l’illusion de la démocratie  ? À la place nous avons un théâtre d’ombres où les décisions les plus cruciales sont prises ailleurs, au sein par exemple de Conseils dits “scientifique” ou de “défense” ou encore dans des cénacles transnationaux qui font par définition litière de la Vox populi. Le pass-vaccinal, sanitairement inutile, discriminatoire et vexatoire, participe de ces lois et mesures iniques voire scélérates qui outrepassent le bon droit et outragent la morale… Il est l’expression de l’activisme de minorités qui, par les mécanismes confiscatoires de la volonté populaire aujourd’hui à l’œuvre, se sont arrogé les commandes de la Nation. Ceci à l’instigation et au profit de groupes de pressions économiques, financiers et idéologiques… Tel est le vrai visage de l’actuelle démocratie d’un bout à l’autre de l’empire social-libéral de l’Hémisphère nord. Empire dont les visées messianiques et le totalitarisme rampant n’ont rien à envier au régime hybride, marxiste-léniniste, de la Chine populaire, modèle absolu de nos élites cosmopolitistes, moralement corrompues et finalement, décérébrées.

Où allons-nous maintenant ?

Où en sommes-nous ce 15 janvier 2022 des embrouilles et carambouilles du grand Parti démocrate-libéral qui dirige le monde occidental, en somme la République universelle des corrompus… par la manipulation et le mensonge, par la férule (la verge de fer) et ce que l’amphibien Mitterrand dénonçait par inconsciente dérision en 1979 comme “la force injuste de la loi”  ? La loi qui est un glaive à double tranchant, cruelle aux démunis ou aux isolés et un précieux instrument aux mains des nomenklaturas dominantes. Les élites naturelles ayant disparu, ce sont les ronds-de-cuir et les culs de plomb, les technocrates de tout poil façon Castex qui administrent nos existences et aujourd’hui plus que jamais rongent nos libertés jusqu’à l’os. Le figuier étrangleur de la bureaucratie corsète la vie de la nation afin de la dissoudre au sein d’un mortel entrelacs d’interdits, de lois, de règles et de règlements. La mort par asphyxie ligneuse – ne parle-t-on pas de “langue de bois”  ? – et par lente digestion vampirique. Une décomposition debout, insensible et irréversible… sauf miraculeux miracle  !

Sauf ultime scandale  ? Certains croient encore à un possible retournement… assez peu probable au terme d’un quinquennat catastrophique en bout en bout - n’en déplaise aux malvoyants et aux malentendants - qui aura été celui du mépris à l’égard des «  nuls  » (qualifiés outre-Atlantique de “déplorables” par la Démocrate exemplaire Hillary Clinton)  : d’abord les Gilets Jaunes et maintenant les non-vaccinés, objets de délation et de discrimination haineuse. Rejet d’un dixième des populations hexagonales, à l’instigation d’un président n’hésitant pas à semer la discorde sociale, ceci avec la caution de deux Conseils extra-institutionnels, démunis de toute transparence, l’un scientifique, l’autre de défense qui n’ont en commun que l’évidente incompétence de leurs membres et pour certains, des prises d’intérêts non équivoques auprès des majors de l’industrie pharmaceutique. Ayons à l’esprit qu’Alain Fischer, le “Monsieur vaccin” du gouvernement, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, choisi et adoubé par Emmanuel Macron lui-même, tout comme ce dernier – par la plus étonnante coïncidence – sont tous deux des poulains issus des écuries Rothschild. On sait ce qu’il en est pour le commercial Macron, Fischer étant lui un distingué partenaire du Conseil des Fondations Edmond de Rothschild. Autre cas exemplaire, Victor Fabius, fils du président du Conseil constitutionnel, est quant à lui, directeur associé de la filiale hexagonale de la société McKinsey & Company, en charge de la stratégie vaccinale du gouvernement Castex1. Une confusion des rôles et des genres, des connexités troublantes, qui ne soulèvent évidemment nul interrogation pas plus que le moindre tollé  !

Summum jus, summa injuria

Le président des grenouilles ébouillantées (mais béates  ; sauf une minorité réduite à quia), M. Macron, a tracé le 5 janvier dans les colonnes du Parisien son plan de bataille électorale espérant toujours se voir reconduit haut-la-main dans sa mission de liquidation de la Nation… La méthode est claire, miser tout sur la division des oppositions, sur l’abstention2 et sur la crise sanitaire… Néanmoins celle-ci s’essouffle rapidement avec l’arrivée du bénin virus Omicron (bénin ne veut pas dire anodin), aussi le président de tous les Français (moins les réfracs) a trouvé expédient de livrer en pâture à la vindicte publique, ces chiens, ces puants, ces pelés, ces galeux, d’où nous viendrait tout le mal3… Autrement dit les cinq ou six millions de non-vaccinés responsables - et surtout coupables - de contaminer les 79,4 % (et non 90% comme le serinent les médias compradores) de la population dûment déjà inoculés4.

Une fois encore, à quoi sert ce p… de vaccin si l’on reste contaminable et pire contaminant  ? Désignons donc les récalcitrants qui empêcheraient le retour à la vie normale des citoyens loyaux, attentifs aux prescriptions gouvernementales… Et stigmatisons les réfractaires les rejetant mordicus… tel Yvan Rioufol qui, sur les plateaux de CNews, affiche crânement son refus des aléatoires acrobaties transgéniques (eu égard à leurs effets secondaires hélas passés tragiquement sous silence) désormais imposées par le pass-vacinal. Lequel depuis le 16 janvier, succède au pass-sanitaire que l’État - en avisé père de famille attentif à la bonne marche de la santé publique- s’est employé à nous soumettre de force. La contrainte est à ce titre, dans nos belles sociétés, la nouvelle expression de la liberté et de l’habeas corpus cher aux anglo-saxons. Mentionnons le cas assez remarquable du N°1 mondial de tennis, le Serbe Novak Djokovic, qui vient d’être expulsé d’Australie, après y avoir été interné pour défaut de vaccination anti-covid  ! Ses adversaires sportifs se frottent les mains à quelques jours de l’Open d’Australie et le gouvernement des Kangourous se «  félicite  » haut et fort de cette belle et sordide victoire. Reste que les brebis galeuses en non-conformité vaccinale voient leurs rangs s’étoffer de quelque 800.000 nouveaux arrivants, ceux dont le pass-sanitaire a été annulé pour cause de schéma incomplet, soit le défaut de troisième dose… Que les refuzniks persistent à résister fermement parce que le bon sens et la prudence requièrent de flairer le piège avant que de s’y engouffrer  !

Qu’il importe par voie de conséquence de ne pas oublier en ces jours de crépuscule et de deuil, qu’en principe nos corps nous appartiennent… Enfin paraît-il  ? Parce que si à présent il est loisible de tuer un enfant dans le ventre de sa mère – un droit fondamental dit-on ! – il nous est par contre formellement interdit de refuser l’injection – directement dans notre organisme - de substances potentiellement létales  !

Droit et devoir imprescriptibles de résistance à l’oppression

Ainsi faisons nôtres deux articles tirés des déclarations des droits de l’Homme de 1789 puis de 1793. Dans la première se trouve édicté le droit irréfragable de résistance à l’oppression : «  Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression  ». Quatre ans plus tard ce droit de résistance deviendra à son tour «  le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs   ». Pour le reste, notons que le droit à la propriété est devenu de nos jours ectoplasmique. Qu’il a été peu à peu réduit à néant par l’extraordinaire appareil de taxes hypothéquant l’idée même de propriété. Notamment en raison des lourdes charges pénalisant l’acquisition de biens fonciers ou immobiliers, leur conservation et leurs transmission. Le candidat grand-bourgeois-gauchiste, Mélenchon veut d’ailleurs la confiscation des biens (annonce du 16 janvier 2022) au-delà d’un certain montant. «  Les riches paieront  »  ; sauf que nul ne sait plus très bien où commence et où s’arrête la richesse… hormis pour les super-riches, bien sûr  ! Pour sa part, M. Schwab, archi-grand prêtre du mondialisme illuministe, fondateur du Forum de Davos, nous a prévenu dans son opus «  Le Grand Reset  » (2021) : «  en 2030 vous ne posséderez rien et vous serez heureux   »  ! Ah que vienne ce temps béni, celui du goulag pour les mondialo-sceptiques  !

Bienheureux en effet, débarrassés de tout soucis, pris en charge par l’État – le revenu universel est en cours d’expérimentation en Gironde c’est-à-dire à Bordeaux - en contrepartie bien entendu d’une obéissance passive, sans limites ni réserve, zombifiés en quelque sorte. Pour mémoire rappelons que le programme des Marx et Lénine se résumait à l’abolition de la propriété (privée)… De ce point de vue l’agenda 20305 des Nations unies pour le Développement durable, un plan visant à l’éradication intégrale de la pauvreté et à la transformation pacifique (et durable) du monde, coïncide presque mot pour mot avec les rêveries démoniaques du fondateur du Forum économique mondial. Il faut être frappé d’une profonde cécité pour ne pas voir dans ces élucubrations les habits neufs des pères de l’Église nouvelle, celle du collectivisme annonciateur du paradis de la consommation pour tous… né des entrailles en réalité toujours fécondes de l’enfer sur terre. Ce n’est pas nous qui le disons mais l’histoire dans sa cruelle nudité… évidemment lorsqu’elle n’a pas été réécrite et falsifiée par des historiens et journalistes, des prophètes de malheur pour qui 2+2 font cinq  !

Des lois iniques et scélérates qui outrepassent le bon droit et la morale

La stratégie macronienne consistant à stigmatiser et à isoler les non-vaccinés, sa déclaration intempestive, vulgaire et à l’emporte-pièce du 5 janvier - « j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout   » - se déploie en vérité depuis environ un semestre… Le 11 juin 2021, le ministre de la Santé, Olivier Véran, déclarait son «  opposition de principe à l’usage d’un pass-sanitaire pour des activités de la vie courante telle que manger au restaurant   ».  Le 12 juillet, le sieur Macron annonçait l’extension de ce pass aux événements sportifs, culturels de moins de 50 personnes, puis, au mois d’août, aux cafés et restaurants. Or ces dispositions intervenaient quinze jours après la débâcle électorale des élections départementales des 20 et 27 juin 2021. Lesquelles ont vu un taux d’abstention inégalé de 65,7 %… taux qui en dit long sur la désaffection du Pays réel à l’égard de sa classe politique !

LAREM, le parti présidentiel n’existe plus en fait, n’ayant alors obtenu dans ce scrutin guère plus de 9 % des suffrages exprimés, soit 3,5 % des électeurs inscrits. Un effondrement qu’aucun analyste ni aucun sondeur n’avait prévu ou voulu prévoir. Que dire alors des 25% dont M. Macron était encore crédité ces derniers jours ? 12 % serait peut-être plus réaliste, si bien qu’une question lancinante se pose  : suivra-t-il l’exemple de M. Hollande qui a déserté l’arène politique, l’oreille basse et la queue entre les jambes  ? car il y a très peu de chance qu’il retrouve à l’Assemblée la confortable majorité de 2017… Le 13 janvier le magazine Les Échos révélait que la cote de popularité du Président avait «  chutée de 4 points en janvier… un niveau jamais atteint depuis le début de la crise sanitaire ». Après deux années d’une popularité illusoire liée à la crise covidique, l’opinion pourrait à son tour se déconfiner… Sortir de la sidération où une peur soigneusement créée et entretenue par les grands médias l’ont plongée, inverser la tendance et finir par exiger des comptes à ces gouvernements - aux ordres – qui ont tout fait pour exploiter la détresse de populations manœuvrées à des fins politiques… Au-delà, au profit et au service d’une mutation globale, sociétale et économique, soit le Grand Reset  ?

Le “pass-vaccinal“ de toute évidence, un aboutissement, l’estocade donné à la liberté et à la souveraineté de peuples hier encore réputés “libres”. Ce fut en premier lieu - sous la forme du pass-sanitaire - un moyen de punir les Céfrans traînaint les pieds devant la nécessité d’entrer dans un nouveau monde où «  plus rien se serait comme avant   »… À commencer par ceux qui n’ont jamais trouvé le courage de «  traverser la rue  » pour obtenir un emploi  ! Et puis, mezzo voce, il était question de détourner l’opinion d’un retentissant fiasco électoral et d’apparaître aux yeux des foules comme le chef qui prend les bonnes mesures en temps voulu… quoi qu’il en coûte. Quant à ceux qui ne se sont pas associé à ces décisions, aussi brutales soient-elles, ils étaient appelés à porter toute la responsabilité des morts présents à venir… Même si cette culpabilité est établie à coup de statistiques manipulées et de mensonges éhontés… Exemple les lits de réanimation occupés à 90% par des non-vaccinés alors qu’en réalité ils se partagent avec les autres à part presque égale. Une stratégie perverse et mesquine dont le pass-vaccinal constitue le point d’orgue participant toujours et encore d’une seule et même démarche faite de chantage, d’insultes et de discrimination entre bons et mauvais citoyens. L’histoire jugera  !

15 janvier 2022

Notes :

1 Mettre le doigt sur la plaie est évidemment du complotisme. Question le 4 décembre 2021 posée au gourou cosmoplanétaire Attali lors d’une conférence dans une école de commerce… Question : « Victor Fabius le fils de Laurent Fabius est l’un des cadres dirigeants de McKinsey en France ; McKinsey conseille des labos pharmaceutiques ; McKinsey conseille également le gouvernement dans la stratégie sanitaire du gouvernement et Laurent Fabius, père de Victor Fabius, président du Conseil Constitutionnel a validé le Pass Sanitaire de Macron en violation d’une dizaine de textes de lois protégeant les Français. Donc ma question est simple : n’est-on pas ici face à un conflit d’intérêt majeur au plus haut sommet de l’État ? ». Attali : « Je vous laisse à votre commentaire complotiste ». Une pirouette verbale évacuant par le bas toute question a priori pertinente.

2 Les sondages ont la plus grande difficulté à appréhender l’abstention, phénomène majeur avec l’usure du pouvoir : 69,5 % des inscrits se déclarent « sûrs » d’aller voter en avril prochain, soit 15 points de moins qu’aux présidentielles de 2017. Une abstention de 30 % au premier tour de l’élection serait effectivement un événement historique.

3 « Les Animaux malades de la Peſte » La Fontaine 1678… « Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en ſa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peſte (puis qu’il faut l’appeller par ſon nom) Capable d’enrichir en un jour l’Acheron, Faiſoit aux animaux la guerre. Ils ne mouroient pas tous, mais tous eſtoient frappez…

4 Ministère des solidarités et de la Santé 14 janvier 2022. En France, 53 515 467 personnes ont reçu au moins une injection (soit 79,4 % de la population totale 1) et 52 220 208 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 77,5 % de la population totale). Mais pour impressionner l’opinion en lui faisant accroire que la tendance vaccinale serait irrésistible, l’on évoque les 90% de vaccinés dans la population éligible (plus de douze ans).

5 En l’an 2030, nous ne posséderons plus rien : ni voiture, ni maison, ni vêtements. Tout ce que nous considérons aujourd’hui comme un produits, comme des biens seront devenus des « services ». Nous aurons accès gratuitement aux transports, au logement, à la nourriture, à l’éducation et aux loisirs, bref la société pourvoira à tous nos besoins existentiels. Adopté le 25 septembre 2015 par les chefs d’État et de Gouvernement lors du Sommet spécial sur le développement durable, l’Agenda 2030 fixe 17 objectifs de développement durable basé sur les trois axes de développement durable, environnemental, social et économique associant à la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités et la préservation de la planète face aux dérèglements climatiques, cela dans le cadre d’une démarche globale et universelle. Sous la chatoyance des mots, le totalitarisme en marche.

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